Le Mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA) a au cours d’une déclaration rendue publique à Goma ce Mercredi 29 Mai donné un ultimatum aux députés provinciaux sensés élire le nouveau Gouverneur de province d’éviter tout cas de corruption pour voter les dirigeants et appelle à l’Union pour les intérêts du peuple en évitant leurs intérêts égoïstes.
A quelques heures seulement des élections du gouverneur de la province du Nord-Kivu, la LUCHA lève la voix pour s’adresser individuellement à chaque député provincial.
«Votez pour une personne compétente, ayant la confiance du peuple et incarnant le changement. N’acceptez pas la corruption sous toutes ses formes et sachez que la population vous regarde. Si vous votez la corruption et la médiocrité, le peuple s’élèvera contre vous et vous serez aussi classés dans la catégorie des médiocres, votre temps de balayer les médiocres a sonné ! Le 30 décembre 2018, la population avait décidément balayé les médiocres au sommet de la province du Nord-Kivu, ne vendez pas nos voix, n’oubliez pas que 2023 est proche » dit le communiqué de la LUCHA.
Ce mouvement dit avoir été alerté par plusieurs personnes depuis le début de la semaine d’une délégation de certains leaders politiques qui séjournent à Goma dans le but de convaincre par des moyens de corruption les députés provinciaux à voter pour les candidats de leurs regroupements.
Cette structure citoyenne met en garde toutes ces personnalités et leur exige de cesser immédiatement avec l’exécution de leur plan machiavélique qui vise à faire souffrir le peuple encore pendant 5 ans. La Lucha promet de projeter des manifestations citoyennes dans les jours à venir dans le cas où les pratiques de corruption seront observées auprès des députés provinciaux.
Rappelons qu’au mois de Novembre 2018, la LUCHA avait lancé la campagne «balayer les médiocres » qui consistait à sensibiliser la population congolaise à ne pas voter pour des personnalités politiques ayant été impliquées dans la mauvaise gouvernance, la corruption, la spoliation de terres et les violations des droits humains en RDC.






