Des attaques et pillages se succèdent dans les chefferies de Wamuzimu et Basile dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu. C’est ce qu’indiquent des sources des structures citoyennes dans cette région, contactées par Laprunellerdc.info.
Parmi les cas les plus récents, c’est l’attaque de la nuit de ce 31 octobre 2018 où des hommes armés se sont introduits dans un domicile d’une femme à Kangandu- Lusolo dans le groupement de Banyakyungu en chefferie de Wamuzimu.
Bilan : Une femme molestée ,700$ ,600. 000FC et 4 Renge d’or emportés par les assaillants.
Dans la chefferie de Basile, de 22 heures à 5 heures du matin de la nuit du 24 au 25 octobre 2018, 30 éléments armés ont pille les carrés miniers de Zombe et Lugundu, situe à 45 Km au Nord-Est de Mwenga-Centre dans le groupement de Bashimwenda 1.
Selon des témoins sur place, les bandits ont pillé les colis des acheteurs des minerais, boutiques des divers et des « managers » arrêtés et pillés.
Les sources des structures de la société civile sur place révèlent également que tous ces butins ont été emportés par les hommes capturés et qui ne sont pas encore relâchés jusqu’à présent. Ils se seraient dirigés vers la foret d’Itombwe, après avoir tiré plusieurs balles en l’air et molester les gens dans ces carrés miniers.
Ces cas s’ajoutent à celui survenu le samedi 20 octobre dernier à Mazozo dans le groupement de Baligi entre 21 heures et 22 heures où des bandits armés ont encore volé de l’argent et des vivres dans un domicile.
Un autre pillage s’était opéré par des hommes armés en tenue militaire à Kitutu Kamala/Bazee, Bakute, Wamuzimu dans la soirée du 7 octobre dernier. Bilan : de l’argent et plusieurs biens de valeur emportés.
Pour un acteur de la société civile du milieu, il faut que les éléments des Forces Armées de la RDC présents dans beaucoup de ces lieux soient mutés ailleurs. « Certains peuvent être impliqués dans des sales besognes ici et nous demandons au commandant des FARDC de surveiller également la situation de Mwenga, car elle est tendue » se plaint notre source qui a préféré gardé l’anonymat.
D’autres structures de la société civile dénoncent cette situation et prévoient même d’organiser des actions de grande envergure pour dire non aux violations des droits de l’homme dans le territoire de Mwenga.