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    Les ressortissants de cinq groupements de la chefferie de Wamuzimu en territoire de Mwenga vivant à Bukavu, disent non à la mauvaise politique d’exploitation minière adoptée par la société Banro dans leur milieu avec la complicité de la coopérative minière « Mungu ni Jibu » qui continue ses travaux de montage d’un bac au beach Elila à Mela.

    Ceci est contenu dans un mémorandum du 24 février adressé au gouverneur de province lui demandant d’intervenir afin que les populations des groupes de Bagunga, Bawandeme, Basimbi, Babongolo et Bingili/Bazala soient rétablies dans leurs droits au plus vite possible.

    Selon eux, cela fait 15 ans qu’ils sont exclus systématiquement des activités de la société Banro et pourtant cette dernière a été accueillie par leur groupements.

    Des manifestants contre l’exploitation minière à Lugushwa

    Pire encore, ce genre de pratiques étaient observées à l’époque même de la société Mines des Glands Lacs (MGL) et la Société Minière et Industrielle du Kivu (SOMINKI).

     » La société Banro et ses prédécesseurs MGL et SOMINKI ont piétiné le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 ratifié par la RDC mais également la société Banro a violé l’article 56 de la constitution de notre pays en imposant aux habitants la coopérative « Mungu ni Jibu » par le truchement du chef de chefferie de Wamuzimu », pouvons nous lire dans leur mémorandum.

    Cependant, ces ressortissants sollicitent auprès de l’exécutif provincial d’organiser une table ronde qui mettra autour les communautés des autochtones, la société Banro, la coopérative « Mungu ni Jibu », le chef de chefferie de Wamuzimu qui ne veulent pas associer lesdites communautés à la convention d’exploitation des minerais au site de Lugushwa.

    Abdallah Mapenzi

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