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    L‘insécurité refuse de dire son dernier mot dans les groupements Ufamandu 1 et 2, en territoire de Masisi au Nord-Kivu, où des éléments du groupe Maï-Maï du général autoproclamé Maachano, continuent de commettre des exactions à l’endroit des populations locales, dans plusieurs localités de ces groupements.

    La Société Civile locale indique que ces éléments s’adonnent régulièrement à plusieurs cas des vols et viols, à quelques kilomètres des positions des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

    Le cas le plus récent est celui du dimanche 19 septembre 2021 où ces miliciens avaient opéré aux villages Kishanja et Buhuli.

    Kisharanga Kilongoshi, Président de la Société Civile du groupement Ufamandu 1, lance un appel aux autorités provinciales, afin que ces derniers puissent renforcer les dispositifs sécuritaires en province, et surtout dans cette partie du territoire de Masisi, où l’insécurité continue de battre record en ce moment où la province est en plein état de siège.

    « Ça fait déjà deux mois depuis que nous décrions la recrudescence de l’insécurité dans le groupement Ufamandu, et c’est plus particulièrement suite aux cas des vols et viols orchestrés par ces éléments. Récemment encore ils ont emporté 14 chèvres d’un habitant à plus ou moins un kilomètre de la position des FARDC. À Buuli les mêmes éléments ont opéré la nuit du dimanche 19 septembre et ont emporté des moutons et plusieurs biens des habitants. Nous avons constaté que le problème est lié au faible effectif des forces de sécurité, car une seule position ne saura pas contrôler toute cette partie. Et nous avons alerté les autorités militaires mais jusque-là aucune solution n’a été trouvée, » affirme-t-il.

    Ce dernier, demande aux autorités de prendre leurs responsabilités en mains, afin de se rassurer de la protection des citoyens ainsi que leurs biens.

    Disons que cette réorganisation des éléments du général autoproclamé Maachano, intervient après que quelques résidus de ses éléments aient refusé de se rendre. Dd’autres éléments qui s’étaient rendus auprès des autorités militaires avaient repris le chemin de la brousse, suite à un mauvais encadrement dans les camps de transit des ex-combattants.

    Freddy Ruvunangiza, à Goma

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