Des nouveaux affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les éléments de la milice Alliance des patriotes pour un Congo libre et Souverain (APCLS); ont été rapportés tôt la matinée de ce lundi 29 mars 2021 au village Kaanja; en groupement Nyamaboko 1er dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu.
Selon la Société Civile forces vives du territoire de Masisi qui s’est confié à Laprunellerdc.info, ces affrontements ont éclaté tôt la matinée de ce lundi; lors d’une opération de traque des groupes armés, menée par les FARDC dans cette zones.
« C’est depuis la matinée de ce lundi que ces affrontements ont retenti et cela a créé une psychose; et un mouvement de déplacement de la population de cette agglomération vers des villages environnants où elle a pris refuge, » précise Télesphore Mithondeke, Rapporteur de cette structure citoyenne.
Notre source renseigne qu’au-delà de Kaanja, plusieurs autres villages sont actuellement sous contrôle des miliciens depuis plusieurs jours. C’est entre-autre les villages Burorwa et Mahanga où des activités scolaires et socio-économiques; sont paralysées suite à l’insécurité qui s’y observe.
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Mitondeke regrette le fait que malgré différentes recommandations formulées par les couches sociales; aucune réponse n’est jusque-là envisagée par les autorités compétentes pour que la paix revienne dans cette partie de la province.
« Nous pensons que si le Gouvernement devrait tenir compte de toutes les recommandations que la communauté locale lui a déjà faites; ça serait certainement une voie de sortie de la crise parce que l’insécurité qui gangrène le territoire de Masisi l’a mis à genou. Il faudrait que le gouvernement y réserve une particulière attention; mais également que les acteurs locaux parviennent à comprendre que les armes ou la guerre; ne pourront jamais construire notre territoire, » ajoute-il.
Notons que ces nouveaux affrontements interviennent après ceux signalés la semaine dernière à Nyabiondo; où des centaines des déplacés internes traversent une situation déplorable et sans assistance humanitaire.
Freddy Ruvunangiza à Goma