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    Le Bureau d’étude Scientifique et technique (BEST) a clôturé depuis ce vendredi 13 mai un atelier de formation de 2 jours dans la cité minière de Rubaya en territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.

    L’objectif de cette session de formation est de renforcer la capacité des responsables des coopératives minières et les creuseurs artisanaux sur le cahier des charges et l’impact environnemental.

    D’après Madame Marline Babwine, chargé des programmes au sein de cette organisation, C’est depuis 2 ans que le BEST est engagé dans le processus de monitoring et la mise en œuvre du cadre légal qui régit l’exploitation minière avec un accent particulier placé sur les dispositions qui concernent le développement communautaire mais aussi l’amélioration de la gouvernance dans le secteur mnier et l’exploitation artisanal.

    « Nous sommes beaucoup plus intéressé par les dispositions qui concernent le développement communautaire mais aussi l’amélioration de la gouvernance dans le secteur minier artisanal, Nous avons travaillé aujourd’hui sur les thématiques qui concernent le cahier des charges, l’étude d’impact environnemental, Nous avons fait un partage d’informations avec ce qui se fait déjà au sein de la communauté par apport à ce qui se fait déjà dans la mise en œuvre de ces éléments mais aussi nous avons vu au regard de la loi ce qui est prévu et à cet effet nous avons relevé des recommandations d’où un dialogue social qui concerne l’affectation des revenus de l’exploitation minière mais aussi la question liée à la viabilité des sites miniers, l’accompagnement des creuseurs artisanaux pour l’accès aux capitaux propres mais aussi la rémission de l’environnement » fait-elle savoir.

    A en croire celle-ci, le BEST a en outre, pris comme engagement de continuer à mobiliser des fonds pour arriver à soutenir le dialogue social en lien avec l’exploitation minière et l’environnement pour voir dans quelle mesure l’exploitation minière à Rubaya peut contribuer au développement et au renforcement de la cohésion sociale.

    « Nous avons encore eu comme autre recommandation de voir comment accompagner les cadres de base à travailler pour réduire les inégalités économiques, sociales et institutionnelles et tout cela devrait donc se faire dans un climat où règne la cohésion sociale et la non violence » ajoute-t-elle.

    Cette session de formation était donc un acquis pour les participants qui ont exprimé leur satisfaction à l’endroit des organisateurs.

    « Nous sommes très contents de cet atelier parce qu’il y a beaucoup de choses qu’on ne savait pas et maintenant à partir de cet atelier nous venons d’apprendre quelque chose et à partir de cette formation nous allons sensibiliser les communautés locales de Rubaya pour qu’elles puissent se comporter dignement surout face à l’exploitation minière parce qu’il y a un cahier des charges qui doit être élaboré avec la communauté locale parce qu’il y a la dégradation du sol et les maisons détruites, à cet effet, les exploitants miniers et les entreprises minières doivent aider les communautés qui perdent leur sol, à construire par exemple des écoles, hôpitaux, la réhabilitation des routes et la construction des ponts  » demande Bahati Mukuba, Vice président du comité local de paix et de développement en chefferie de Bahunde.

    Pour Émile Ndirebeye, Point focal de l’organisation Synergie Madini Kwa Maendeleo (SYMMA) dit être rejouit des acquis de cette formation qui va permettre aux communautés locales de prendre conscience de leur appartenance de leurs droits civiques vis à vis de l’environnement et la gestion des ressources économiques et naturelles.

    « Nous pensons qu’avec le système de la conscientisation et les mécanismes de pladoyers et lobing que nous avons apris au courant de la formation, nous parviendrons à concientiser la population pour qu’elle se prenne en charge sur l’auto-developpement et en matières des droits humains. Nous tenons à remercier le BEST qui a prit l’initiative de accompagner dans tous les processus pour combattre les inégalités sociales » précise-t-il.

    Freddy Ruvunangiza, depuis Goma.

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