Au lendemain de la marche anti-Malonda organisée dans plusieurs villes du pays, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), condamne les actes de violence, barbarie et vandalisme, perpétrée selon lui par des membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Dans un communiqué rendu public ce samedi 11 juillet 2020, le PPRD dit regretter ces actes et promet de saisir la justice pour que des poursuites soient engagées contre les auteurs matériels et intellectuels.
« Le PPRD prend à témoin le peuple congolais, les organisations de droit de l’homme, ainsi que la communauté internationale du comportement anarchique et anti démocratique des membres de L’UDPS /Tshisekedi parti se réclamant au pouvoir qui se distingue par des tueries de nos membres, la destruction répétée de nos sièges, du pillage des biens des congolais. Le PPRD se réserve le droit de saisir la justice afin que les poursuites soient engagées contre les auteurs matériels et intellectuels ayant planifié ces actes de et surtout la mort d’homme. » lit on dans ce communiqué.
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Par ailleurs, le parti de Joseph Kabila Invite tous ses membres à préserver la paix et de défendre les institutions de la République. Selon lui, ses membres doivent se mobiliser comme un seul homme, pour dire non à la « dictature qui s’installe au pays ».
« Le PPRD demande à tous ses membres de préserver la paix et protéger nos institutions et lance un appel pathétique à tous ses membres de rester vigilants et de se mobiliser comme un seul homme pour dire non à la dictature qui s’installe en RDC et qui foule ainsi aux pieds la constitution et nos lois » dit le parti de Joseph Kabila.
À cette même occasion, le PPRD rassure à ses cadres et militants qu’un calendrier des actions à mener sera bientôt rendu public, et leur demande de rester en alerte maximale pour y répondre.
Signalons que 2 manifestants ont été tuées lors de la manifestation de jeudi dernier à Kinshasa, et 3 autres au Haut-Katanga, selon le bilan des officiels. Mais l’UDPS quant à elle, a parlé de six morts parmi ses militants à Kinshasa.
Bertin Bulonza