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    La Jeunesse de la communauté Nande vivant à Kinshasa appelle les services de sécurité de procéder à la libération « immédiate » des civils arrêtés, lors des altérations survenues dans la ville commerciale de Butembo au Nord-Kivu, la journée de ce vendredi 12 août 2022.

    Dans un message publié ce samedi, la jeunesse Nande dit avoir constaté « l’absence de l’autorité de l’Etat » et « l’inefficacité de l’état de siège » dans la province du Nord-Kivu. Selon elle, la dernière sortie médiatique du Porte-parole des opérations Sokola 1 grand Nord, serait à la base de la manifestation populaire.

    «La jeunesse Nande vivant à Kinshasa suit de près cette situation chaotique qui se vit dans la ville commerciale de Butembo depuis mercredi 10 août 2022 jusqu’à ce jour. La jeunesse Nande constate l’absence de l’autorité de l’Etat et l’inefficacité de l’Etat de siège. Le pourrissement de la situation que les autorités de Kinshasa ignorent carrément et la population que ça soit de Beni et Butembo pris en holocauste par les soit disant ADF au vu et au su de tous les services Étatique y compris la communauté internationale. Il y a aujourd’hui interruption du mariage civilo-militaire à cause de la sortie médiatique du porte-parole des opérations Sokola 1 Anthony Mualushay qui n’est pas à son premier forfait,» déclare Fabrice Paluku, secrétaire général.

    Tout en compatissant avec les forces de l’ordre et de sécurité, dont leurs membres ont perdu la vie dans ces échauffourées, la jeunesse Nande vivant à Kinshasa appelle Félix Tshisekedi à lever l’Etat de siège suit à son inefficacité dans la protection des civils. En outre, elle appelle la population de Butembo au calme et à la vigilance.

    « De ce fait, la jeunesse Nande vivant à Kinshasa demande au Chef de l’Etat de lever immédiatement l’état de siège qui a montré ses limites. De sanctionner le Porte-parole des opérations Sokola 1, pour ses propos incendiaires qui ont causé les dégâts hier vendredi dont 3 jeeps de la police brûlées et plus de 5 policiers tués, une situation que l’ennemi veut récupérer. Demandons la libération immédiate et sans condition des civils innocents arrêtés depuis hier lors des altercations entre la police et la population. Condamnons tout acer de vandalisme à l’encontre de force de l’ordre », a-t-il ajouté.

    Pour rappel, lors des altérations de vendredi 12 août 2022, six personnes ont trouvé la mort dont 5 policiers et un élément de Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Au-delà des pertes en vie humaines, trois jeeps de la police ont été brûlées par les manifestants.

    Magloire Tsongo depuis Goma

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