La coordination de la Société Civile forces vives de la province du Nord-Kivu appelle à l’érection d’un mur de 10 mètres de hauteur à la frontière entre la RDC et le Rwanda, à la suite de ses multiples agressions.
C’est l’une des recommandations formulées par cette structure lors d’une conférence de presse tenue à Goma ce mercredi 23 novembre 2022, dans le cadre du lancement de la campagne dénommée « Mettez urgemment fin à la guerre oubliée dans l’Est de la RDC depuis plus de 25 ans« .
Selon la Société Civile, les agressions des forces étrangères sur le territoire congolais ont déjà causé des milliers de morts, dont plusieurs personnes ont été enterrées dans des fausses communes dans plusieurs coins de la province.
Celle-ci fait remarquer qu’aucun problème n’existe entre les habitants de ces deux pays, le Rwanda et la RDC, mais c’est la politique de Kigali qui dérange. Le Rwanda est notamment accusé de soutenir les rebelles du M23 actifs au Nord-Kivu.
« Devant cette extermination silencieuse des populations de l’Est en général et celles du Nord-Kivu en particulier, l’on note le silence coupable et complice de la communauté internationale dans son ensemble pourtant présente sur terrain mais laisse faire et parfois clame son impuissance devant certains crimes dont sont victimes les populations Congolaises et venant des rébellions et bandes criminelles pilotées par le Rwanda par la finalité ci-haut évoquée, » déclare-t-elle.
Cette structure en appelle aussi à la création d’un Tribunal spécial sur l’Est de la RDC pour juger les crimes commis depuis 1996 à nos jours.
Pendant ce temps, la Société Civile appelle la population de la ville de Goma à se mobiliser pour participer aux actions pacifiques et de grande envergure, prévues ce jeudi 24 novembre, pour demander à la communauté internationale de briser le silence qu’elle observe vis à vis de la guerre qui s’observe à l’Est de la RDC et particulièrement au Nord-Kivu, et qui continue à endeuiller des milliers de familles.
Freddy Ruvunangiza à Goma