Accès Humanitaire

    Le covid-19 ne cesse de s’étendre dans le monde. Le nombre des malades et des morts ne cessent d’accroître. Les recherches s’activent partout dans le monde pour trouver des remèdes.

    C’est le cas en France où un essai clinique va débuter ce lundi 6 avril. Il consiste à administrer aux malades une solution issue du sang d’un ver marin aux propriétés élevées. Il s’agit des propriétés oxygénantes 40 fois plus élevées que nos globules rouges.

    L’essai va être mené sur dix patients en détresse respiratoire aiguë due au covid-19 pour leur donner du souffle.

    La technique a déjà fait ses preuves notamment pour des greffes de rein et de visage. Si elle s’avère efficace, la société Hermarina assure pouvoir livrer 20 000 doses dans les semaines qui viennent informe RFI.

    Le BCG serait efficace

    « Le BCG (bacille de Calmette et Guérin) protège contre d’autres maladies que la tuberculose ». Lance à l’AFP Camille Locht, directeur de recherche Insem à l’Institut Pasteur de Lille.

    Plusieurs études vérifient les possibles effets protecteurs du vaccin contre le covid-19. Certains chercheurs pensent qu’il pourrait préserver les soignants de cette maladie.

    Les professionnels de santé sont « la première cible qui doit bénéficier de cette approche », juge Camille Locht cité par futura-sciences.com. Il finalise le protocole d’un essai clinique pour la France.

    Les enfants vaccinés par le BCG souffrent moins des autres maladies respiratoires. On l’utilise pour traiter certains cancers de la vessie. Il pourrait protéger contre l’asthme et des maladies auto-immunes comme le diabète de type 1.

     L’hypothèse est que le vaccin contre la tuberculose pourrait avoir un effet similaire contre le coronavirus, soit en diminuant le risque d’être infecté, soit en limitant la gravité des symptômes.

    Les chercheurs restent toutefois prudents avant d’affirmer que le BCG a un effet bouclier contre le coronavirus.

    Un vaccin en essais clinique en Espagne

    En Espagne, les chercheurs voudraient utiliser un vaccin développé par la biotech galicienne Biofabri. Le vaccin dont l’innocuité a déjà été démontrée, devrait offrir une meilleure protection. Comme le fait savoir à l’AFP Carlos Martin, professeur de microbiologie à l’université de Saragosse.

    « Le vaccin est développé à partir d’une souche isolée chez les humains », laisse-t-il entendre.

    En Allemagne, l’Institut Max-Planck de biologie infectieuse (Berlin) prépare lui aussi un essai avec un candidat-vaccin génétiquement modifié. Il est développé par le laboratoire Serum Institute of India.

    Thomas Uzima

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