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    Le Cercle International pour la Défense des Droits de l’Homme, la Paix et l’Environnement (CIDDHOPE) invite l’auditeur militaire supérieur à déclencher une action publique puis arrêter les éléments FARDC et agents de l’ANR  qui, la nuit du 17 au 18 février 2020 à 2 heures du matin, ont fait incursion dans la parcelle de Mumbere Musakara Gédéon situé dans le village de Kamandi Lac, groupement de Misindi en territoire de Lubero.

    A travers son communiqué de presse publié le samedi 22 février 2020, CIDDHOPE fait savoir que dans la nuit du 17 au 18 février 2020, vers 2 heures du matin dans le village de Kamandi Lac, groupement Misindi, chefferie de Lubero, un sous-lieutenant accompagné d’autres éléments FARDC et un collaborateur de l’ANR ont fait incursion dans la parcelle de Mumbere Gédéon. Cette organisation indique que ces éléments qui étaient à la recherche de Mumbere ont forcé la porte principale de l’enclos avant de négocier  l’entrée dans la maison.  

    Une fois de dans la maison, ces derniers ont fouillé systématiquement la maison sous prétexte qu’ils seraient à la recherche du propriétaire.

    «Ces militaires ont détruit le portail de la clôture avant d’accéder à l’intérieur de la parcelle où ils ont trouvé son épouse et ses enfants en plein sommeil. Le Sous-Lieutenant et sa cohorte ont demandé à l’épouse de Monsieur Musakari d’ouvrir la porte de la maison pour qu’ils accèdent à l’intérieur de la maison. Craignant pour sa sécurité, celle-ci a vite ouvert pour ses visiteurs nocturnes. Après y être entrés, les militaires ont fouillé systématiquement toutes les chambres, les lits et sous les lits avant de déclarer à Madame Musakara qu’ils sont à la recherche de son mari » indique leur communiqué.

    CIDDHOPE estime que ces éléments FARDC ont violé la loi vu que ces derniers n’avaient pas les documents leurs permettant d’exécuter cette action et encore dans des heures inappropriées.

    «Dans l’hypothèse où le sous-lieutenant et sa cohorte pouvaient se justifier d’un mandat de perquisition régulier, ces derniers ont intentionnellement floué au pied la loi par leur comportement car la même loi procédurale pénale interdit aux officiers du Ministère Public et OPJ la perquisition avant 5 heures du matin et après 21 heures », ajoute-t-il.

    Ainsi, il invite l’auditeur Militaire supérieur à déclencher une action publique et arrêté les présumés auteurs cités dans ce dossier afin que justice soit rendue.

    Irenga Bagenda Ibag

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