Citoyen congolais, Placide Bagalwa trouve exorbitante, la somme de plus de 8 million dollars américains à payer chaque année à tout ancien chef État congolais selon la loi portant statut des anciens chefs d’État en RDC.
Il appelle de ce fait le législateur congolais, députés nationaux et sénateurs à réviser cette loi pour une redistribution équitable des ressources du pays à tous ses citoyens.
«J’appelle l’Assemblee Nationale et le Senat à revisiter la loi portant statut des anciens chefs d’État qui octroie aux ex présidents des avantages exorbitants au détriment de la population. 670.000$ de pension mensuelle pour un total de 8 millions de dollars par an dans un pays très pauvre. Que ces deux chambres usitent leur savoir-faire pour que la distribution du biens du pays soit concerné par tous les citoyens», demande-t-il.
Plusieurs autres personnalités politiques et sociales avaient aussi déjà formulé une telle demande sur ces avantages réservés aux anciens chefs d’État. Tous à l’unanimité ont considéré qu’il était injuste de donner plus de 8 millions de dollars l’an à un individu, surtout dans un pays où la majorité de la population vit dans une extrême pauvreté
Parlant de la réforme électorale envisagée, Placide Bagalwa demande à son tour le parlement congolais a œuvrer premièrement pour l’intérêt général.
Celui-ci veut que le parlement, comme chambres des représentants du peuple légiférer selon les besoin de celui-ci et non selon celui des autorités politiques.
Il a alors rejeté la proposition des quelques députés du FCC selon laquelle, le Président de la République devrait désormais être élu par suffrage indirecte.
«Le parlement doit laisser les Gouverneurs et Présidents de la République être votés directement par le peuple» a-t-il insisté.
Disons que la session de Septembre, ouverte depuis le 15 septembre dernier à Kinshasa est considéré comme une session de tous les dangers et les enjeux.
Alors qu’elle est censée être essentiellement budgétaire, cette session va aussi examiner plusieurs dossiers sensibles liés notamment à la réforme de loi électorale pour les élections prochaines, la constitution de la centrale électorale,…et plusieurs autres réformes font celle de la justice et consort.
Toutes les organisations ont les yeux braqués sur les élus congolais, et les uns et les autres les appellent à privilégier l’intérêt général en lieu et place des intérêts des partis politiques.
C’est le cas des évêques catholiques du Congo, réunis au sein de la CENCO.
Jean-Luc M.