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    « La parité est une question de démocratie ». Cette phrase est celle des femmes leaders du Sud-Kivu contenue dans leur déclaration de ce jeudi 30 juillet sur la parité homme-femme dans les instances de prise de décision.

    Une déclaration rendue publique après un atelier de formation de 4 jours organisée par le consortium Karibu Jeunesse Nouvelle (KJN), Association des femmes des médias (AFEM) et Women International Peace center (WIPIC) à Nard Hôtel avec l’appui de African Women’s developpement Found (AWFD).

    Ces femmes venues de Bukavu, Kabare, Walungu et Kalehe disent constater « avec grand regret » le non-respect par la société congolaise de l’article 14 de la constitution, celle qui met un accent sur la parité homme-femme.les femmes leaders en formation

    Elles constatent que les femmes sont trop peu nombreuses dans les postes de décision, notamment dans les instances administratives, politiques, économiques, académiques et médiatiques.

    « Pourquoi ne pas reconnaitre les mérites de toutes ces femmes battantes qui se donnent corps et âme pour défendre les intérêts de ce pays ? », se demandent-elles.  

    Comme réponse à cette question, les femmes leaders trouvent qu’il faut de nouvelles règles. Ainsi elles demandent à l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu et au gouvernement provincial de prendre le leadership pour corriger ce déficit démocratique.

    Elles proposent que cette démarche prenne la forme d’un chantier dans lequel la classe politique, les citoyens et des experts examineront les différentes options de changements. Un chantier à l’issue de quel le gouvernement devra légiférer pour assurer la représentation équitable des femmes et des hommes dans toutes les instances

    « Les femmes ont également saisi les députés et la classe politique de la nécessité de tenir compte de leur réalité », font-elles savoir.

    Les femmes leaders trouvent que cette situation d’inégalité n’est plus acceptable et que la démocratie ne peut s’en satisfaire. Pour elles, la parité dans les instances du pouvoir, de tous les pouvoirs est désormais le but à atteindre.

    « Nous voulons qu’advienne la parité dans les candidatures à tous les paliers politiques, ainsi que dans les autres instances publiques et dans les processus de nomination », déclarent-elles.

    Thomas Uzima

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