Accès Humanitaire

    L’Organisation internationale de défense de droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW) dénonce les répressions de la part de gouvernements, devenues récurrentes aux USA.

    Alors que ceux-ci sont les premiers à condamner par des déclarations publiques, soulevant des préoccupations lors de réunions privées avec des représentants gouvernementaux, suspendant l’assistance militaire, ou imposant des sanctions ciblées contre les plus responsables dans les pays comme la RDC, le Yémen, ou encore l’Irak, La  crédibilité de ces actions, ou ce qu’il en restait, est désormais réduite en cendres.

    Cela suite aux agissements des policiers américains face aux manifestants pacifiques.

    Human Right Watch indique qu’au cours des trois dernières semaines, la police des États-Unis a utilisé contre les manifestants pacifiques dans tout le pays certaines des mêmes méthodes que les États-Unis ont condamnées à l’étranger.

    «Quelles que soient les distinctions que l’administration actuelle pourrait essayer de faire, la capacité des États-Unis à promouvoir le respect des droits humains à l’étranger a encore été compromise.» dit la dépêche des chercheuses de cette prestigieuse organisation internationale des droits humains.

    Ces manifestations déclenchées à  la suite du meurtre de George Floyd le 25 mai, ont eu lieu dans les 50 états que compte le pays. 

    La police a, renseigne toujours HRW, dans de nombreux endroits, répondu par une force excessive et des abus : passage à tabac de manifestants, arrestations massives, ou recours à la force militaire pour décourager les manifestations.

    Par ailleurs, des nombreuses personnes arrêtées ont déclaré avoir été détenues pendant des heures, et parfois plus d’une journée, dans des conditions de surpeuplement et de saleté, sans protection contre le COVID-19. Des nombreux journalistes ont aussi été parmi les personnes attaquées indique toujours notre source.

    La police a même tiré sur une journaliste à Minneapolis avec ce qui selon elle était une balle en caoutchouc, la rendant aveugle d’un œil définitivement. Des observateurs des juridiques de la National Lawyers Guild et même des médecins venus pour secourir les blessés ont été pris pour cibles, poursuit HRW.

    Human Rights Watch (HRW) estime que, comme ils ont à l’expliquer à maintes reprises aux autorités lors de réunions à Kinshasa, Bagdad et ailleurs, les manifestants pacifiques ne devraient pas être jetés en prison pour avoir exprimé leurs droits fondamentaux à la liberté d’expression et de réunion, même aux USA.

    Les journalistes, les membres du personnel médical, les observateurs juridiques et les activistes pour les droits humains sont protégés par le droit international des droits humains, et ils ne devraient jamais être pris pour cible pour n’avoir fait que leur travail. Les gaz lacrymogènes – un irritant chimique qui peut provoquer une sensation de brûlure dans les yeux ainsi que des difficultés respiratoires – et d’autres armes « moins létales » sont régis par une stricte nécessité et des principes de proportionnalité en vertu du droit international.

    Elle demande de ce fait que les États-Unis respectent les normes internationales relatives aux droits humains, les normes que les administrations de ce pays ont exigées des autres pays, lorsque les gens sont dans la rue pour protester, et tous les jours.

    Jean-Luc M.

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