Les Burundais sont allés aux urnes ce mercredi 20 mai pour élire leur nouveau dirigent pour les 5 prochaines années.
Election de plusieurs enjeux qui voit le prochain ancien président Pierre Nkurunziza laissé son fauteuil à son successeur 15 après son avènement au pouvoir.
Ils sont au nombre de sept candidats à se présenter à cette élection. Mais deux d’entre eux sortent du lot. Il s’agit de Évariste Ndayishimiye candidat du CNDD-FDD de Nkurunzinza et d’Agathon Rwasa candidat du FNL.
Si beaucoup disent que cette élection est « à l’africaine » c’est-à-dire que le vainqueur est connu avant le scrutin, les foules soulevées par Rwasa pendant le meeting amènent à ne pas l’enterrer. Mais à condition que l’élection soit libre et indépendante.
Libre et indépendante, des termes qui feront rire certainement dans les pays démocratiques. Beaucoup sont ceux qui disent que les élections burundaises seront tout, sauf libres et indépendantes.
D’ailleurs ne savons-nous pas qu’aucun observateur étranger n’est accrédité dans ce pays pour ce faire ?
Conscient de cette situation, Pierre Nkurunzinza dans un meeting de son parti s’est mis à genou pour implorer Dieu de sécuriser le scrutin.
Pourquoi Dieu ne le ferait-il pas? Il l’a fait d’ailleurs pour le coronavirus, lui qui selon les autorités a protégé ce pays contre cette pandémie.
Thomas Uzima