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    La Représentante du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Leila Zerrougui, a, au cours du point de presse hebdomadaire de ce mercredi 20 janvier, fait ses adieux aux congolais.

    Leila Zerrougui qui reconnait que des efforts restent à fournir, se félicite du travail déjà amorcé par la MONUSCO depuis leur arrivée en RDC.

    « Quand je pense à quand je suis arrivée en 2008 et quand je pense à quand la Mission a commencé et dans quel état était le Congo, je vois aujourd’hui que même si le conflit persiste, il est quand même contenu dans trois provinces de l’est » dit-il.

    Celle-ci dit partir avec un cœur lourd mais avec l’espoir que les congolais vont continuer à travailler pour  la paix. Car, a-t-elle dit, ils en sont les principaux acteurs. 

    « Je quitte le cœur lourd, Mais je pars aussi avec beaucoup d’espoir en me disant que les Congolais peuvent continuer à faire des efforts » a-t-elle poursuivi.

    La RDC n’a plus ceux qui veulent le pouvoir par les armes 

    Leila n’a pas hésité de saluer le fait que la RDC a désormais des responsables issus des élections, ce qui n’était pas le cas avant l’arrivée de la MONUSCO.

    Tout en reconnaissant que des conflits politiques sont persistants, elle s’est félicité qu’en RDC il n’y a plus des personnes qui veut accéder au pouvoir  par des armes. 

    Par ailleurs, la cheffe honoraire de la MONUSCO a  rappelé que les Nations-Unies ne restera pas éternellement en RDC. D’ailleurs, depuis son arrivée en RDC, elle a quitté ddans 8 provinces. Elle a donc annoncé que la mission s’apprête à  quitter  progressivement la RDC. 

    « Depuis que je suis revenue en 2018, après les élections, nous avons quitté 8 provinces. Nous sommes dans un processus où on va réduire encore notre présence dans d’autres provinces. Nous travaillons sur les conflits et on a de moins en moins de divergences avec les FARDC, avec la PNC, avec le Gouvernement sur la nature des menaces et sur comment on peut travailler sur ces menaces. »

    Même si tout n’est pas rose, Zerrougui a donc appelé les uns et les autres à continuer sauvegarder les acquis et exiger d’améliorer ce qui reste à faire.

    « Ce n’est pas pour dire que tout est rose, loin de là. Je sais que la situation est encore fragile, elle est difficile. Le risque de revenir en arrière n’est pas exclu. Donc il faut toujours continuer à préserver les  acquis et exiger d’améliorer ce qui reste à faire » 

    Pour rappel, Antonio Guterres a nommé le 14 janvier dernier Bintou Keita en remplacement à Leila Zerrougui, qui est là depuis 2018 comme sa représentent spéciale en RDC. 

    Judith Maroy

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