
Le Professeur Denis Mukwege était, dans la matinée de ce jeudi 22 février 2018, invité à la paroisse Saint Guido Conforti de Kamagema à Panzi, afin d’édifier les paroissiens sur l’une des sept paroles qu’avait prononcées Jésus-Christ lors de sa crucifixion.
« J’ai soif » était le thème des paroles du Docteur Denis Mukwege aux milliers des fidèles venus massivement suivre le sermon du jour. Pour le Docteur [qui est également Pasteur protestant], « la soif que Jésus avait évoquée est loin d’être charnelle et ne pouvait pas, par conséquent, être étanchée par un quelconque breuvage matériel ». « Une mort douloureuse, précédée d’une dose de vin mêlé de fiel, furent réservées à Jésus-Christ en récompense aux services loyaux qu’il rendait à sa nation durant toute sa vie (multiplication des pains, résurrection des morts, guérison des malades) », s’est exclamé le docteur durant son adresse aux paroissiens. Ingratitude, injustice et cruauté étant les grandes caractéristiques d’une société déshumanisée, comme celle de l’époque de Jésus, le Christ n’éprouvait pas autre soif que celle de voir la justice s’instaurer et les droits des démunis respectés.
« Ceux qui ont faim et soif de la justice auront pour récompense, l’abondance, et seront rassasiés », a rappelé le Professeur Denis Mukwege, en faisant allusion aux huit béatitudes retrouvées dans l’évangile selon Matthieu.






