L’homme de la vérité des urnes semble ne pas prêt à abdiquer son chemin même s’il semble désormais être le seul à y penser. L’opposant congolais , arrivé en deuxième position selon les résultats de la CENI, aux élections de 2018, Martin Fayulu estime que le désordre total observé en RDC est dû à l’absence de la légitimité des institutions et leurs animateurs.
« Le désordre total, qui n’a pas de nom, que nous observons actuellement dans le pays n’a qu’une seule source : l’absence de légitimité des institutions et de leurs animateurs, cause fondamentale des crises politiques récurrentes dans notre pays depuis 60 ans. » a-t-il déclaré.
Ainsi, Martin Fayulu appelle donc ce 30 juin, le peuple à briser les chaînes de la peur, de la soumission et de la résignation. Plus de lamentations, ni de supplications. Comme les vaillants fils du pays Simon Kimbangu, Patrice Lumumba, Joseph Kasa-Vubu et les autres pères de l’indépendance, ainsi que les martyrs du 4 janvier 1959, « brisons les chaînes de l’humiliation et bravons le système inhumain et dégradant de l’occupation. «
Le président élu regrette que le monde entier voit comment le pays qui devrait être le « moteur du développement de l’Afrique toute entière » est en train de sombrer.
« Voilà pourquoi il est temps que nous puissions intérioriser et nous approprier les impératifs de notre hymne national : Dressons nos fronts, longtemps courbés ; Nous bâtirons un pays plus beau qu’avant ; Nous peuplerons ton sol et nous assurerons ta grandeur ; Serment de liberté que nous léguons à notre prospérité pour toujours » a-t-il demandé.
Jean-Luc M.