Alors que Vital Kamerhe est dans les airs en direction de l’Est dans sa tournée « Amani » pour la recherche de la paix, l’Abbé Kabazane consacre une tribune à celui qu’il appelle « l’aigle de Bulwi ». Bulwi, en référence à son village natal dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu. En 12 points, il parle des caractéristiques de l’aigle en l’adaptant à la situation du Président National de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC). (Ci-dessous la Tribune).
« Un jour quelqu’un me demandait pourquoi j’aime appeler Vital Kamerhe » l’aigle de Bulwi ». Je répondis que ce fils du Kivu possède des qualités, des capacités, une force d’âme, une vision et une intelligence profitables pour un leadership éclairé si l’on sait s’en apercevoir objectivement et les mettre à profit ».
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Je pense que le Président de la République, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, dont il est l’allié principal pour la Magistrature suprême et dont il fut le puissant Directeur de Cabinet, l’a si bien dit dans son credo de Goma il y a plus d’un an : « Vital Kamerhe jouera à nouveau un grand rôle dans ce Pays… »!
En effet, de l’aigle, on peut aller à Kamerhe par une comparaison aisée. Cet oiseau pris pour un des rapaces les plus puissants du monde est un chasseur d’une agilité et d’un charisme exceptionnels au point que les grecs ont, depuis l’antiquité, cru en la force et en la rapidité de cet animal, attributs collés même au dieu Zeus quand il s’agit de vaincre les titans.
L’aigle est choisi par des nombreux organismes et nations pour dire la beauté, la force et le prestige qu’ils possèdent ou auxquels ils aspirent. C’est cet animal rare et très vanté qui symbolise, pour moi, le fils d’Alphonse Nemberwa et Constantin Kamerhe, Vital Kamerhe, l’homme qui électrise à son passage et puissant prédicateur de la paix, au point de s’en taper le nom de Pacificateur jusqu’au bout, évoqué autrefois par le Chef de l’Etat. Qu’il s’embarque pour l’Est du Pays, broyé par l’épreuve de la guerre et ses corollaires, c’est ce qu’on attendait.
Je me suis régalé en lisant des écrits sur l’aigle et parmi eux, ce bel article de l’homme de Dieu, le Pasteur Jeff Kabisoso, sur les douze mystères de l’aigle, m’inspire quand je pense à l’auteur de l’union sacrée des intelligences et du Maitre-mot paix- cohésion nationale et réconciliation pour sauver la RDCongo.
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A lire le Pasteur sur « les 12 mystères de l’aigle » et cherchant à comprendre Vital Kamerhe, on se déploie aisément. En effet, du gamin qui amuse sa mère sans l’ennuyer, trouble papa sans l’offenser, occupé à tout savoir, passant par l’écolier insaisissable et très habile, le jeune mobilisateur et inspirateur des groupes, on aboutit à la longue carrière d’aigle politique dans les airs nationaux et internationaux. Et voilà Kamerhe vu à l’image de l’aigle dans les airs :
1 . L’aigle vole très haut contrairement aux autres oiseaux.
Du haut de la barre et aussitôt sorti des griffes des lions, Vital Kamerhe a surpris par la profession d’une morale politique haute nourrie par la loyauté, morale de bon chrétien qui fuit la vengeance quand vient l’heure, morale de patriote et de politicien éveillé, qui sacrifie et se sacrifie.
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L’aigle vol seul.
Le Pasteur évoque la formation à l’école de Jésus qui aimait se retirer pour prier. Son acceptation de l’abandon ne l’a jamais diminué. Mis en prison, Vital a vite compris que Dieu allait faire quelque chose de grand avec lui. Et Dieu est apte dans l’art de séparer ses élus des gens qui encombrent pour atteindre la destinée.
Aujourd’hui des voix malveillantes se lèvent étonnement et critiquent la tournée à l’Est. De fois un seul peut avoir raison contre une multitude. Vital ne vient pas en Sauveur de l’humanité mais il vient proposer sa modeste contribution à la paix. Parfois on ne comprend pas où Dieu veut mener son instrument, et vers quel succès il l’oriente.
Plusieurs fois incompris à des tribunes où se négocient la paix et le développement, c’est plus tard que l’honorable Vital est justifié par les événements. On dirait en mode prophète.
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L’aigle prend soin des petits et les entraîne à agir seuls.
D’une très grande discrétion quand il s’agit de faire du bien aux petits et aux malheureux, Vital Kamerhe n’aime pas marcher sur les autres puisque dépendants de lui. C’est l’homme qui se réjouit quand la personne à genoux se lève et marche seule dans la dignité. C’est ça son rêve quand il parle d’un Congo à la Lula du Brésil, une nation respectée et prospère, locomotive de toute l’Afrique.
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L’aigle a une vision puissante.
Il semble que cet animal perçoit des détails à distance et très loin, il voit ce qui est caché aux autres. Le Pasteur Jeff a parlé des chrétiens aigles -et j’évoque aussi des politiciens aigles -qui se laissent guider par la loi de Dieu et son amour. Devenus amis de Dieu, il les introduits aussi dans son intimité et alors ils peuvent déchiffrer les mystères et résoudre des énigmes.
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L’aigle éprouve avant de faire confiance.
Cet oiseau observe, guette, analyse avant d’engager une action. Vital Kamerhe ne vient pas à l’Est, chez lui, en apprenti. Il connaît le type de nuage qu’il fait quand c’est la pluie et le type de nuage qui libère un soleil accablant.
J’ai été honoré de visiter mon frère Vital Kamerhe au Centre Nganda en août 2021. Quelle n’était pas ma surprise : partout des livres, des écrits fruits de sa méditation, une pile de manuscrits, une chapelle aménagée pour la prière, et sur les lèvres, l’amour de Dieu et du prochain. C’est en apôtre de l’amour du Pays qu’il vient à l’Est.
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L’aigle exploite la tempête.
Contrairement aux autres oiseaux qui fuient et se cachent dans leurs nids quand souffle le vent fort, l’aigle cherche le noyau du courant aérien qui dérange et bouleverse. Il y arrive en perçant le vent. Quand il a trouvé le noyau du déséquilibre, il s’élève encore plus haut grâce à ses ailes. Il va au-dessus du courant de la tempête. Bref, il se sert de la tempête pour se propulser.
Pour Vital Kamerhe, il n’y a nul doute, l’acharnement politique et la prison vécus plus de deux ans, loin d’anéantir en lui son patriotisme inné, ont servi d’opportunités rares pour connaitre davantage le politique congolais, se former par la souffrance (expérience qui manquait à sa longue carrière politique florissante, disent plus d’un), et enfin concevoir son plan de sortie de la crise par l’union sacrée des intelligences.
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S’il est appelé Pacificateur jusqu’au bout, Mwalimu (enseignant), c’est aussi en raison de sa contribution plusieurs fois offerte à des tribunes de négociation et de recherche du bien des nations. Tous les défis des temps de la haine et de l’acharnement, l’élu de Bukavu les a, on dirait sans le dire, transformés en ressources profitables aux Congolais. Kamerhe a réussi à changer les épines dont il était percé en couronnes de loyauté et de fidélité aux idéaux, privilégiant le bien de la nation à son ego.
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L’aigle plane et se laisse guider par le vent.
J’aime entendre de Vital Kamerhe ces paroles : » Dieu est Amour et demeure notre meilleure source d’inspiration. Que l’Eternel Dieu soit glorifié ». Un bon chrétien, un politique chrétien se laisse conduire par le vent du Saint Esprit.
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L’aigle s’entraine continuellement durant sa vie.
C’est une manière d’évaluer sa portée de vol. Vital Kamerhe n’a cessé de rêver un Congo qui resplendit au cœur de l’Afrique. Ses voyages, ses expériences puisées dans le grand livre du monde, lui font toujours espérer que le Congo ne restera pas une vallée des larmes.
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L’aigle se rajeunit sans cesse.
Parvenu à la vieillesse, il se retire sur la montagne où il se déplace et taille son bec. Il réapparait dès que les nouvelles plumes poussent. Le renoncement à certains aises et la mortification vécus ont entraîné l’aigle de Bulwi dans une vie de discipline qui apporte le succès. Le Pasteur a raison de dire que les chrétiens aigles-j’ajoute, les politiciens aigles-sont rares à cause de l’entrainement rigoureux que cela entraîne.
Fini le temps d’entraînement, dans la douleur et l’abnégation, l’aigle de Bulwi peut jouer encore pour le rétablissement de la paix dans cette partie du Pays meurtrie.
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L’aigle a un bec pointu et des ongles efficaces.
On a souvent dit de Vital qu’il jouit d’un magnétisme verbal extraordinaire. C’est une bouche d’or qui électrise. Il ouvre la bouche pour toucher les cœurs. Ses armes spirituelles ont été parfois brandies du haut de la barre : foi et confiance en Dieu.
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L’aigle se nourrit de la viande fraîche.
Il détourne son regard de tout animal mort. Le vivant l’intéresse bien.
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Le plus grand ennemi de l’aigle, c’est le serpent.
L’aigle fuit le serpent. Ceux qui connaissent Vital savent qu’investir dans le mal, verser du sang ou s’en laisser définir est une route que se refuse d’emprunter le chantre de la paix à l’Est. Il sait bien qu’il y a un juge impartial qui rendra à chacun selon ses œuvres.
Prions donc pour le messager embarqué pour la paix. La paix à l’Est n’est pas à la portée de mains. Ce n’est pas une recette prête à la consommation. C’est une quête hardie, le fruit des sacrifices et de la mortification. C’est le refus de réitérer un passé sombre et l’acceptation de tourner le regard, avec optimisme et détermination vers l’avenir. Car loin d’être une vallée des larmes, la RDCongo a vocation de géant d’Afrique. Que la santé, la foi, l’espérance et la charité soient l’huile de ta lampe pour ce grand périple. Cher Vital Kamerhe, que Dieu te tende sa main secourable et déchaîne l’armée du Ciel pour veiller sur tes pas. Paix et bénédiction.