Dans un langage fort pastoral, le prêtre ami des malades et des défavorisés, frère et très ami de Vital Kamerhe, l’Abbé Kabazane; fait siennes les paroles de Martin Luther King et le Curé, en fin mandat, suggère à son paroissien en proie à l’injustice et à l’humiliation de la prison; d’adopter l’attitude de Jésus face aux ennemis: le pardon.
LA SOUFFRANCE VICARIALE DE VITAL KAMERHE
Cher Vital, jamais je ne me suis senti poussé à vous prêcher comme je le fais maintenant. Après une séance de prière pour vous et ceux qui souffrent l’injustice, l’humiliation par des conditions de vie inhumaine, solidaire de la clameur des malheureux, les malades indigents et toutes les victimes du péché structurel, je me suis rendu aux hôpitaux divins où j’ai rencontré MARTIN LUTHER KING qui m’a proposé cette thérapie et invité à vivre la plus belle et intense heure de Jésus humilié, au visage défiguré par l’ingratitude humaine, la haine et la trahison.
- L’AMOUR EN ACTE
« Alors Jésus dit : « Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font. » (Lc 23, 34). La grandeur d’âme de Jésus est rarement exprimée dans le Nouveau Testament ave plus de clarté que dans ces paroles tombées de la croix : « Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » C’est le sommet de l’amour.IL eût pu dire : « Père, tire vengeance d’eux », ou « Père, déchaîne la foudre puissante de ta colère et détruis-les » ou encore « Père, ouvre les écluses de la justice et permets à l’avalanche étourdissante de la rétribution de déferler sur eux. » Mais rien de tout cela ne fut sa réponse. Bien que soumis à une agonie indicible, souffrant d’une douleur atroce, et méprisé et rejeté, néanmoins il s’écria : « Père, pardonne-leur. »
Retenons les leçons fondamentales qui peuvent être tirées de ce texte : L’une de grandes tragédies de la vie est que nous professons fièrement certains principes, sublimes et nobles, mais d’autre part, nous pratiquons pitoyablement l’exacte antithèse de ces principes. Nous proclamons notre attachement à la démocratie, mais nous pratiquons lamentablement l’exact opposé du crédo démocrate. Nous parlons de la paix avec passion, et nous préparons assidûment la guerre. Nous faisons des plaidoyers fervents pour la voie haute de la justice, et nous marchons résolument sur la voie basse de l’injustice. Cette dichotomie étrange, ce fossé douloureux entre ce qui doit être et ce qui est, représente le côté tragique du pèlerinage terrestre de l’homme.
Durant son ministère dans les villages ensoleillés de Galilée, Jésus pria avec passion du pardon. Cette doctrine étrange met en éveil l’esprit de Pierre : « combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? » (Matthieu 18,21). Pierre voulait être fidèle à la loi et à la statistique. Mais Jésus répondit en affirmant que le pardon est sans limites. « Je ne te dis pas sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. » En d’autres termes, le pardon n’est pas une question de quantité, mais de qualité. Un homme ne peut pardonner jusqu’à quatre cent quatre-vingt-dix fois sans que le pardon s’intègre à la structure même de son être. Le pardon n’est pas un acte occasionnel ; c’est une attitude permanente
Jésus enseignait aussi à ses disciples à aimer leurs ennemis et à prier pour ceux qui les méprisaient. Aux oreilles de beaucoup, cet enseignement sonnait comme une musique étrange venue d’un pays inconnu. On leur avait appris à aimer leurs amis et à haïr leurs ennemis. Leurs vies avaient été orientées vers la réparation, selon la tradition longtemps honorée de la loi du talion. Et Jésus leur apprend que c‘est seulement par un amour créateur envers leurs ennemis qu’ils peuvent être les enfants de leur Père des Cieux et aussi que l’amour et le pardon sont des nécessités absolues pour la maturité spirituelle.
Le moment de l’épreuve arrive. Le Christ, l’Innocent Fils de Dieu, est étendu sur une croix dressée, en une douloureuse agonie. Quelle place y a-t-il encore là pour l’amour et le pardon ? Comment Jésus réagira-t-il ? Que va-t-il dire ? La réponse à ces questions éclate avec une splendeur majestueuse. Jésus redresse sa tête couronnée d’épine et s’écrie, en ses paroles aux proportions cosmiques : « Père, pardonne leur ils ne savent ce qu’ils font. » C‘est l’heure la plus belle de Jésus ; C’est sa réponse céleste à son rendez-vous terrestre avec le destin.
La nature ne pardonne pas, elle ne peut pas pardonner. Nous vivons selon une philosophie qui veut que la vie consiste à venger ou à sauver la face. Nous nous inclinons devant l’autel de la revanche. A Gaza, Samson, aveugle prie avec ferveur pour ses ennemis…mais pour leur destruction. La beauté potentielle de vie humaine est constamment avilie par le retour incessant du rêve humain de vengeance.
La peine de mort est l’affirmation finale par laquelle la société déclare qu’elle ne pardonne pas. Telle est l’histoire constante de l’humanité. Les océans de l’histoire sont agités par les vagues incessantes de la vengeance. L’homme ne s’est jamais élevé au-dessus de l’injonction de la loi du talion : « Vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied. » En dépit du fait que la loi de la vengeance ne résout aucun problème social, les hommes continuent à se plier à ses impératifs désastreux. L’histoire est encombrée des ruines de nations et des individus qui ont suivi ce chemin illusoire.
Du haut de la croix, Jésus a proclamé solennellement une loi plus haute. Il savait que la vieille philosophie de l’œil –pour –l’œil laisserait chacun aveugle. Il ne chercha pas à vaincre le mal par le mal. Il vainquit le mal par le bien. Crucifié par la haine, il répondit par l’amour. Quelle leçon magnifique ! Les générations peuvent naître et disparaître, les hommes continuer à adorer le dieu de la vengeance et à s’incliner devant l’autel de la revanche ; mais toujours et toujours un rappel lancinant nous viendra de cette noble leçon du Calvaire : seule la bonté peut extirper le mal, seul l’amour peut vaincre la haine.
- AIMER VOS ENNEMIS
Vous avez appris qu’il a été dit : « Tu aimeras ton prochain et tu haïra ton ennemis, mais moi je vous dit : Aimez vos ennemis et bénissez eux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 43-45).
Aucun conseil de Jésus probablement n’a été plus difficile à suivre que le commandement d’ « aimer vos ennemis ». Les uns ont sincèrement estimé que sa mise en pratique concrète n’est pas possible. D’autres, comme le philosophe Nietzsche, prétendent que cette exhortation de Jésus à l’amour pour les ennemis démontre que la morale chrétienne est faite pour les faibles et les poltrons, non pour les forts et les courageux. Jésus, disent-ils, était un idéaliste sans esprit pratique.
L’homme moderne chemine sur une route de haine, en un voyage qui nous conduira à la destruction et à la damnation. Bien loin d’être la pieuse exhortation d’un rêveur d’utopie, le commandement de l’amour pour nos ennemis mêmes est la clé des problèmes à résoudre dans notre monde. Jésus n’est pas un idéaliste sans esprit pratique ; il est le vrai réaliste pratique.
Soyons pratiques et posons la question : comment aimer nos ennemis ? En premier lieu, nous devons développer et entretenir notre aptitude au pardon. Celui qui est incapable de pardonner est incapable d’aimer. Pardonner à ceux qui nous infligent le mal et l’injustice. Pardonner ne signifie pas ignorer ce qui a été fait ou coller une étiquette fausse sur un acte mauvais. Cela signifie plutôt que cet acte mauvais cesse d’être un obstacle aux relations. Le pardon est un catalyseur, qui crée l’ambiance nécessaire à un nouveau départ et à un recommencement.
C’est l’enlèvement d’un poids ou la remise d’une dette. Les mots « je vous pardonne mais je n’oublierai jamais ce que vous avez fait » n’expriment jamais la nature réelle du pardon. Il est certain qu’on n’oublie jamais, si cela veut dire effacer totalement de son esprit. Mais si nous pardonnons, nous oublions en ce sens que le mal qui a été fait cesse d’être un obstacle mental empêchant des relations nouvelles. Jamais non plus nous ne pouvons pas dire : « Je vous pardonne, mais je ne veux plus rien avoir à faire avec vous ». Pardonner signifie se réconcilier, se retrouver. Sans cela, personne ne peut aimer ses ennemis. Le degré de notre aptitude au pardon détermine le degré de notre aptitude à l’amour pour nos ennemis.
En deuxième lieu, nous devons reconnaître que l’acte mauvais de notre prochain-ennemi, celui qui nous a blessés, n’exprime jamais adéquatement ce qu’il est lui-même. Dans notre pire ennemi, nous pouvons découvrir de bons côtés. Chacun de nous a quelque chose d’une personnalité schizophrénique, tragiquement divisée contre elle-même ; Une guerre civile endémique fait rage en chacune de nos vies. Quelque chose en nous nous fait rage en avec Ovide, le poète latin, cette lamentation : « je vois et j’approuve le bien, mais c’est le mal que je fais » ou nous trouver d’accord avec Platon pour dire que la personnalité humaine est semblable à un attelage aux deux chevaux puissants, qui chacun tire dans une direction différente, ou encore répéter avec l’apôtre Paul : « Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas » (Rm 7,19).
Ce qui signifie tout simplement qu’il y a du bon dans le pire d’entre nous et du mauvais dans le meilleur. Lorsque nous découvrons cette vérité, nous sommes moins enclins à haïr nos ennemis. Si nous regardons sous la surface, sous l’impulsion mauvaise, nous trouvons en notre prochain-ennemi ce qu’il y a de bon et nous constatons que la méchanceté et la malice de ses actes n’étaient pas une représentation adéquaté de tout ce qu’il est. Nous le voyons dans une lumière nouvelle. Nous découvrons que sa haine est née de la peur, de l’orgueil, de l’ignorance, du préjugé, de l’incompréhension, mais malgré tout cela, nous savons que l’image de Dieu est de façon indélébile gravée en son être. Alors nous aimons nos ennemis en comprenant qu’ils ne sont pas entièrement mauvais et qu’ils ne sont pas hors d’atteinte de l’amour rédempteur de Dieu.
En troisième lieu, nous devons éviter d’abattre et d’humilier l’ennemi et chercher au contraire à gagner son amitié et sa compréhension. Il nous arrive d’être en mesure d’humilier notre pire ennemi. Inévitablement il a des moments de faiblesse et nous pourrions alors enfoncer dans son flanc la lance de la défaite. Mais c’est ce qu’il ne faut pas faire. Chaque mot et chaque acte doivent contribuer à la compréhension avec l’ennemi et ouvrir ces vastes réservoirs de bonne volonté qui ont été bloqués par les murailles impénétrables de la haine.
Nous pouvons maintenant voir ce que Jésus entend lorsqu’il dit : « aimez vos ennemis ». Nous devrions être heureux qu’il n’ait pas dit : « Estimez vos ennemis ». Car il est presque impossible d’estimer certaines gens. Comment pourrions-nous estimer une personne dont le but avoué est de nous anéantir et de parsemer notre route de pierres d’achoppement ? Comment pourrions-nous estimer une personne qui menace nos enfants et fait sauter nos maisons ? C’est impossible. Mais Jésus reconnait que l’amour est plus grand que l’estime.
Rendre haine pour haine multiplie la haine, ajoutant une obscurité plus profonde encore à une nuit déjà privée d’étoiles. L’obscurité ne peut chasser l’obscurité ; seule le peut la lumière. La haine ne peut chasser la haine ; seul le peut l’amour. La haine multiplie la haine, la violence multiplie la violence, la brutalité multiplie la brutalité, en une spirale descendante de destruction.
Nous devons aimer nos ennemis pour une autre raison : la haine blesse l’âme et déforme la personnalité. Attentifs au fait que la haine est une force mauvaise et dangereuse, nous pensons trop souvent à ses effets sur la personne haïe. C’est compréhensible, car la haine cause à ses victimes d’irréparables dommages. Nous en avons vu les horribles conséquences dans la mort ignominieuse apportée à six millions de Juifs par un fou du nom d’Hitler en proie à l’obsession de la haine, dans les violences inexprimables infligées aux Noirs par une populace assoiffée de sang, dans les sombres horreurs de la guerre et dans les terribles outrages et injustices perpétrés contre des millions d’enfants de Dieu par des oppresseurs sans conscience.
Mais il y a un autre aspect que nous ne devons pas oublier. La haine est tout aussi néfaste à la personne qui hait. Comme un cancer caché, la haine corrode la personnalité et en abolit l’unité vitale. La haine détruit en l’homme le sens de valeurs et l’objectivité. Elle le conduit à décrire le beau comme le laid et le laid comme le beau, à confondre le vrai avec le faux et le faux avec le vrai.
Une troisième raison d’aimer nos ennemis est que l’amour est la seule force capable de transformer l’ennemi en ami. Nous ne nous débarrassons jamais d’un ennemi en opposant la haine à la haine ; nous nous débarrassons d’un ennemi en nous débarrassant de l’inimitié. Par sa nature même, la haine ruine et détruit ; par sa nature même, l’amour crée et construit. L’amour transforme par sa puissance rédemptrice.
Lincoln a tenté l’expérience de l’amour et a laissé à l’histoire un magnifique exemple de réconciliation. Alors qu’il faisait campagne pour la présidence des Etats-Unis, l’un de ses principaux ennemis était un nommé Stanton. Pour quelque raison Stanton haïssait Lincoln. Il mettait toute son énergie à l’abaisser aux yeux du public. La haine de Stanton pour Lincoln était si profonde qu’il usait de mots discourtois en parlant de son aspect physique et cherchait à le mettre sans cesse dans l’embarras par les diatribes les plus mordantes. Mais cela n’empêcha point Lincoln d’être élu président des Etats-Unis.
Vint le moment de choisir son cabinet, où figureraient ses collaborateurs les plus proches dans la mise en œuvre de son programme. Il commença par choisir çà et là les titulaires des divers secrétariats. Le jour vint finalement pour Lincoln de choisir celui qui remplirait l’office capital de secrétariat à la guerre. Pouvez-vous imaginer qui Lincoln choit pour ce poste ? Nul autre que Stanton.
Ce fut un bon vacarme quand cette nouvelle se répandit. L’un après l’autre, des conseillers vinrent dire : « Monsieur le président, vous commettez une erreur. Connaissez-vous ce Stanton ? Etes-vous au courant de toutes les horreurs qu’il a débitées contre vous ? C’est votre ennemi. Il cherchera à saboter votre programme. Y avez-vous réfléchi, Monsieur le Président ? » La réponse de Lincoln fut polie et directe : « Oui, je connais M. Stanton. Je suis au courant des choses terribles qu’il a dites contre moi. Mais après avoir fait le tour de la nation, j’estime qu’il est le meilleur pour ce poste. »
Et Stanton devint le secrétaire à la guerre d’Abraham Lincoln et rendit à son pays et à son président un des services inappréciables. Quelques années plus tard, Lincoln fut assassiné. Beaucoup d’éloges lui furent décernés. Aujourd’hui encore des millions d’hommes l’admirent comme le plus grand des Américains. H.G Wells le compte parmi les six hommes les plus grands de toute l’histoire. Mais ce qui a été dit à la gloire d’Abraham Lincoln, rien ne dépasse les paroles de Stanton.
Debout devant le corps de l’homme qu’il avait autre fois haï, Stanton parla de lui comme de l’un des hommes les plus grands que la terre ait portés et déclara : « Il appartient désormais à l’histoire. » Si Lincoln avait haï Stanton, les deux seraient descendus ennemis au tombeau. Mais par la puissance de l’amour, Lincoln fit d’un ennemi un ami. Ce fut la même attitude qui permit à Lincoln de prononcer une parole bienveillante pour le Sud durant la Guerre Civile, au moment où l’animosité était la plus vive. Choquée, une dame présente lui demanda comment il pouvait parler ainsi. Lincoln répondit : « Madame, n’est-ce pas détruire mes ennemis que d’en faire mes amis ? » C’est là le pouvoir de l’amour rédempteur.
Une raison beaucoup plus fondamentale est exprimée de façon explicite dans les paroles de Jésus : « Aimez vos ennemis… afin que vous soyez les fils de votre Père qui est dans les cieux. » Nous sommes appelés à cette tâche difficile en vue de réaliser avec Dieu une relation unique. Nous sommes en puissance des fils de Dieu. Par l’amour cette possibilité devient réalité. Nous devons aimer nos ennemis parce que ce n’est qu’en les aimant que nous pouvons connaitre Dieu et faire l’expérience de sa sainteté.
Forcés de vivre dans ces conditions honteuses, nous sommes tentés de nous aigrir et de prendre notre revanche dans une haine égale. Mais si cela arrive, l’ordre nouveau que nous voulons ne sera guère qu’une copie de l’ordre ancien. Dans la force et l’humilité nous devons opposer l’amour à la haine.
A nos adversaires les plus farouches, nous disons : « A votre capacité d’infliger la souffrance nous opposerons notre capacité à aimer. Nous ne pouvons, en toute bonne conscience, obéir à vos lois injustes, car la non-coopération avec le mal est autant que la coopération avec le bien une obligation morale. Jetez-nous en prison, et nous vous aimerons encore. Envoyez à minuit dans nos communautés vos cagoulards perpétrer la violence et nous laisser à demi morts, et nous aimerons encore. Mais soyez assurés que nous vous conduirons à l’épuisement par notre capacité de souffrir. Un jour nous gagnerons la liberté, mais pas pour nous seuls. Nous lancerons à vos cœurs et à vos consciences un tel appel que nous vous aurons gagnés en chemin et que notre victoire sera une double victoire. »
L’amour est la puissance la plus durable du monde. Cette force créatrice, si admirablement exemplaire dans la vie de notre Christ, est l’instrument le plus puissant qui se puisse trouver dans la recherche par l’humanité, de la paix et de la sécurité. On rapporte que Napoléon Bonaparte, le grand génie militaire, considérant ses années de conquêtes, fit cette remarque : « Alexandre, César, Charlemagne et moi avons construit des grands empires. Mais de quoi ont-ils dépendu ? De la force. Or, il y a des siècles, Jésus inaugura un empire bâti sur l’amour et de nos jours encore des milliers d’hommes voudraient mourir pour lui. » Qui peut mettre en doute la véracité de ces paroles ? Les grands chefs militaires du passé ont disparu, leurs empires se sont écroulés et ont été réduit en cendres. Mais l’empire de Jésus, bâti avec solidité et majesté sur les fondements de l’amour, ne cesse de croître encore.
Jésus a raison éternellement. L’histoire est pleine des ossements blanchis de nations qui ont refusé de l’écouter. Puissions-nous au XXIe siècle entendre et suivre sa parole, avant qu’il soit trop tard. Puissions-nous prendre solennellement conscience que nous ne serons jamais d’authentiques fils de notre Père céleste, sinon en aimant nos ennemis et en priant pour ceux qui nous persécutent ». (Cfr, MARTIN LUTHER KING, la Force d’aimer, pp 49-74).
Que le bien parsemé sur votre parcours terrestre par votre esprit grand et magnanime, vous obtienne le pardon de Dieu, vous délivre des tourments de la méchanceté , et que les cris des autres malheureux parviennent au coeur de Dieu. Pour la gloire de Dieu, le Père, amen.
Recueilli et médité par
Abbé Kabazane Nsibula Jean-Batiste.
2 commentaires
Nos félicitations pour ce Fantastique et impressionnant recueil de l’Abbe Nsunbila Jean Baptiste malgré qu’il n’a pas demandé clairement à son ami Vital de demander le “pardon” au peuple Congolais pour avoir détourné ses millions connus et inconnus qui pouvaient soulager la “Misère” de ce Peuple clochardisé plusieurs décennies en clamant son innocence brandissant sa mauvaise Carte Politique mal jouée trop vite oubliant la puissance divine. Que Dieu pardonne son ami pour ses multiples péchés et son refus de purger sa peine. Amen. Sylvain Mbuyi, USA.
Bien dit Syvain Mbiyi