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    Il y a de manière intempestive, des ouvertures d’informations judiciaires et d’enclenchement des actions de la procédure de détention préventive à l’encontre de certains dirigeants d’entreprises dont les manœuvres s’apparentent à de la pression sur certains secteurs plutôt qu’au strict besoin d’enquête », dénonce le Président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC).

    À la rentrée économique de ce jeudi à Kinshasa, en présence de plusieurs autorités du pays les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale et autres personnalités, Albert Yuma reste convaincu que « ceci est une remise en cause des libertés individuelles auxquelles chacun a droit, les opérateurs économiques comme, tous les autres citoyens« .

    Voilà pourquoi, note le Chef du syndicat patronal Congolais, « j’insiste que les actes d’ouverture des informations judiciaires, des détentions préventives posés par les magistrats, se conforment scrupuleusement à la légalité »

    Et à Albert Yuma d’enchaîner : « il est essentiel que notre justice comprenne que la garantie d’accès au droit et à une justice de qualité pour tous, constitue un maillon essentiel de la chaîne de confiance que les acteurs économiques ont à l’égard du système étatique et qui détermine leur décision ou leur volonté d’investir ».

    De ce fait, « la justice doit jouer son rôle et les magistrats ne peuvent être soumis dans l’exercice de leurs fonctions qu’à la seule autorité de la loi. Ce qui permet à chaque opérateur économique de développer ses affaires sans crainte si, bien entendu, il a toute sa comptabilité en ordre. », nuance-t-il.

    Dénoncer les véreux 

    « Il est vrai que le Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, notamment, en tant qu’organe d’investigation judiciaire, a la mission légale de constater, de rechercher des faits infractionnels ainsi que de poursuivre leurs auteurs, c’est sa mission légale et personne à la FEC ne la conteste », consent Albert Yuma qui précise d’emblée qu’il est « hors de question, pour le Président de la FEC, de protéger des entreprises indélicates, qui fraudent, qui ne respectent pas les lois (du) pays ».

    Il révèle que « j’ai toujours dénoncé les opérateurs économiques qui profitent de la faiblesse de notre administration pour détruire ou même piller notre économie ».

    Et cette exhortation : « il ne faudrait pas que l’Etat dépasse lui-même les limites qu’il s’est fixé notamment en matière des libertés individuelles ».

    Avec Top Congo FM

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