Le Mouvement Citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA), section de Kavumu, était dans la rue ce jeudi 13 janvier 2022; pour dénoncer l’insécurité devenue récurrente dans cette entité.
Dans un mémorandum lu et déposé dans les mains du chef de groupement de Bugorhe, La LUCHA recommande notamment la réglementation de la circulation des motos, taxi bus tout comme celle des habitants.
Pour la LUCHA, plusieurs cas d’insécurité dont le Kidnapping et enlèvements sont de temps en temps enregistrés à Kavumu/Bugorhe.
Ce mouvement prodémocratie appelle donc les services de sécurité à sécuriser la population et ses biens. A la population, il est demandé de se désolidariser d’avec tous les malfrats en dénonçant auprès des autorités; tout mouvement suspect dans cette zone. car, rappelle la LUCHA, « notre silence est un crime ».
« Il y a eu deux cas d’enlèvement et nous avons manifesté un silence de toute part. Que ça soit les autorités ou encore la population. C’est dès le premier jour du mois de janvier 2022 et premier jour de nouvel an; qu’un frère a été enlevé et retrouvé ensuite à Uvira mardi 11 janvier 2022; dans un état critique dont nous connaissons tous. L’après-midi d’hier mercredi avons vécu le même scénario à Buloho /Buliriko où un vieux sage serait victime d’un enlèvement; mais sauvé grâce à l’intervention de la police qui a été si vite alertée par la population de la contrée, » explique la LUCHA.
Au vu de tout ce que traverse ce groupement, la LUCHA propose de mettre à la disposition de tous les citoyens, l’information liée à la sécurité à Kavumu; elle demande également à chaque cadre de base/nyumba kumi d’identifier ses 10 maisons et donner régulièrement le rapport à la hiérarchie; afin de dénicher des éventuels intrus.
« Nous proposons d’identifier tous les motards taximan par les plaques de leurs Engins roulants et réglementer les heures de circulation pour les motards et taximan ainsi que la population. Intensifier et multiplier les séances de patrouilles mixtes tant nocturnes que diurnes ; Sécuriser les lieux publics, » poursuit ce mouvement citoyen.
Elle déplore en outre que malgré les incidents précédents, il n y a eu aucune mesure prise par les autorités tant politiques, administratives ou sécuritaires. Elle recommande par ailleurs que la population soit sensibilisée sur les techniques de dénonciation. Que organiser des fora de groupement où la population entière participe et non seulement les chefs de villages soit aussi organisés.
En conclusion, la Lucha demande que chacun contribue à la consolidation de la paix en dénonçant tout cas suspect afin de vaincre cet nième cas d’insécurité à Kavumu/Bugorhe.
Abiud Olinde