Les activités minières sont restées paralysées la journée de ce samedi 07 mars, sur le site minier de Mungote à Tshanda dans la ville de Kamituga, suite aux échauffourées entre les éléments de la Police des mines ,et les creuseurs artisanaux de l’or.
Tout a commencé lorsque les policiers commis à la garde de l’entrée des mines de l’ex SOMINKI, ont commencé de nouveau à faire payer aux creuseurs la taxe, avant d’entrer dans le carré minier. Malheureusement, les exploitants artisanaux ont refusé suite à la désobéissance fiscale. C’est ainsi que la bagarre a commencé, entre la police et les creuseurs.
Selon l’Association Féminine pour le Développement Communautaire (AFDCO asbl), deux policiers ont été blessés lors de cette bagarre, et quatre exploitants artisanaux miniers ont été arrêtés et transféré directement au cachot de la police des mines de Tshanda. Les blessés ont été conduits dans une structure sanitaire de la place pour des soins.
« C’est après négociation entre les défenseurs de droits de l’homme et le commandant de la police des mines, que ce dernier a ordonné la libération de deux creuseurs parmi les quatre arrêtés, après plusieurs heures de détention. les deux autres sont restés toujours dans le cachot pour raison d’enquête. » indique cette structure citoyenne.
Le commandant de la police des mines, sous-commissariat de Tshanda, appelle les creuseurs artisanaux et les transporteurs aurifères à la retenue; et que chacun vaque à ses préoccupations sans problème, en attendant que les autorités trouvent une solution.
De leur part, des creuseurs de l’or et les transporteurs aurifères condamnent cette attitude des agents de la mairie, et des éléments de la police des mines, qui malgré la désobéissance fiscale décrétée par les Sociétés Civiles du territoire de Mwenga, et de la ville de Kamituga pour réclamer la réhabilitation de la RN2 (tronçon Bukavu-Lwino), continue à exiger la taxe dite « entrée mines« .
Ces exploitants demandent la libération sans délai et conditions de deux de leurs qui restent encore dans le cachot.
Abdallah Mapenzi