Le procès dit de 100 jours continue à faire couler d’encre et de salive. Des langues de délient, et d’aucun pensent que c’est une affaire politique et n’a rien de juridique.
Pour ce groupe d’universitaires du Sud-Kivu, Kamerhe ne sera pas condamné parce que son implication a été démontrée mais parce-qu’il y a une élite qui veut juste avoir un coupable.
Ils estiment que le programme de 100 jours du chef de l’Etat, un élan reconstructeur, en dépit de cela, ce programme se présente comme un piège contre son propre régime
au regard des déficits organisationnels et de mise en œuvre.
Plus grave, un seul homme en porte la croix : le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat. Depuis le 08 avril 2020 il a été mis aux arrêts de manière inattendue et rocambolesque.
Après une longue campagne de médiatisation et diabolisation par plusieurs officines politiques y compris celles des alliés politiques, l’instruction du dossier devant le Tribunal de Grande Instance de Gombe, laisse voir, sans ambages, un procès aux allures d’un acharnement politique faisant prévaloir le doute sur les principes de neutralité et d’impartialité.
Ce procès a selon eux, commencé en toute violation systématique des garanties procédurales, ouvrant ainsi une porte à l’arbitraire pour les cas des citoyens ordinaires ; une justice sélective, qui épargne les gestionnaires du programme, pour se concentrer uniquement sur celui qui n’agissait qu’au nom et pour le compte du chef de l’Etat.
L’histoire risque de n’en retenir qu’une intention d’éliminer politiquement, socialement et peut-être physiquement un acteur politique.
Il est loin d’augurer une ère nouvelle dans l’orthodoxie de la gestion des fonds publics, cette procédure semble politiquement