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    La Direction Politique Nationale de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) se réunit ce mercredi 17 Juin 2021, quelques seulement après la condamnation, en appel de Vital Kamerhe à 13 ans des travaux forcés dans le célèbre dossier dit des « 100 jours ». C’est Billy Kambale, le Secrétaire Général de ce parti qui a convoqué la rencontre quelques temps seulement après l’annonce de la décision.

    Billy Kambale convoque donc une réunion extraordinaire de la Direction Politique Nationale de son parti l’UNC « sur demande de la base », quelques heures après l’annonce la confirmation de la condamnation de Vital Kamerhe, en appel.

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    « Sur demande de la Base, les hauts cadres et responsables des structures dont les qualités ci-dessous reprises sont conviés à une importante réunion ce mercredi, le 16 Juin à 10 heures au siège national », écrit Billy Kambale, le Secrétaire Général de l’UNC.

    Bien avant, la Justice congolaise saisit en appel a décidé de condamner à 13 ans des travaux forcés, l’ancien Directeur de Cabinet du Président Tshisekedi, réduisant de 7 ans les précédentes peines du premier degré. Sammy Jammal, a vu lui, sa peine réduite jusqu’à 6 ans seulement alors Muhima qui avait écopé de deux ans a vu sa peine réduite d’un an.

    Cette décision de la justice congolaise ne passe pas dans les rangs de l’UNC où elle est considérée comme un coup de l’allié Tshisekedi contre leur leader, considéré comme un potentiel adversaire pour les prochaines échéances électorales.

    Nombreux dans les rangs du parti de Vital Kamerhe sollicitent depuis le début de cette saga judiciaire que leur parti se désolidarise du Président actuel et de son « Union Sacrée » pour protester contre « l’humiliation » de leur leader.

    L’ancien Secrétaire Général, Aimé Boji accusé de léthargie et de manque d’initiatives depuis l’arrestation de Kamerhe a été remplacé par Billy Kambale, pur produit de Kamerhe. Ex ministre de la Jeunesse, Billy Kambale ne cachait pas, depuis sa nomination, son intention d’explorer toutes les décisions (même les plus extrêmes) en cas de la condamnation de son « chef ».

    Kamerhe condamné en appel ; pour beaucoup des militants de l’UNC, Kabila vaut mille fois que Tshisekedi que plusieurs considèrent comme un Président qui instrumentalise la justice à ses fins.

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    Les yeux sont donc braqués sur la réunion de la Direction Politique Nationale de ce parti pour savoir si les options prises vont dans le sens de la volonté de nombreux de ses membres.

    Jean-Luc M.

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