La grève décrétée par les transporteurs réunis au sein de l’Association des Chauffeurs du Congo, axe Minova-Goma dans le territoire de Kalehe se poursuit.
Leur parking est désormais installé à Bweremana, à plus ou moins 3 Kilomètres de la cité de Minova au Nord-Kivu.
Ces derniers se disent être victimes de plusieurs tracasseries à la barrière FONER placée à la limite entre les 2 Provinces où une pléthore des services de l’État y exerce avec une multitude des taxes qu’ils jugent illégales.
Ces transporteurs exigent la descente de l’autorité territoriale sur le lieu pour la suppression de ces services et de toutes ces taxes dites illégales et demandent le déplacement de cette barrière de Chungiri, soit à Ruchunda ou à Kalungu avant la reprise du trafic sur l’axe Minova, « car il n’est pas admissible qu’ils payent le FONER à Kirotche et à Minova alors q c’est connu de tous que ce sont les véhicules de l’axe Minova-Katana qui doivent payer le FONER à Minova » rapporte le président de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile à Kalehe, Didier Misuka.
Selon lui, les transporteurs se plaignent également de l’état de délabrement très avancé de la route Nationale N°2.
« A quoi sert l’argent qu’ils payent au FONER?. Leurs revendications que nous jugeons fondées, nécessitent une réponse idoine en toute urgence au regard de la souffrance que traverse la population, nous demandons à l’intervention de l’autorité provinciale afin de mettre fin à cette question qui perturbe la quiétude de la population » dit le président de la Nouvelle Dynamique de la société Civile du territoire de Kalehe.
Pour rappel, les activités du marché commercial de Minova avaient été perturbées au début de la semaine en cours lors du début de la grève décrétée par les transporteurs dans le bus et autres engins en provenance du Nord vers le Sud-Kivu qui transportent les produits vivriers venant de ce marché.
Ces transporteurs promettent de ne pas reprendre leurs activités avant que la solution ne soit trouvée.
Pour la NDSCI Kalehe, cette situation doit être décantée en toute urgence car elle perturbe la circulation des personnes et leurs biens et impacte négativement sur le social de la communauté mais crée également un manque à gagner au trésor public.