Trente-trois éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), non matriculés à Kalonge ont été exclus de leur travail depuis le week-end dernier.
Selon Mushagalusa Rubenga, président de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI), cette décision est celle de leur hiérarchie à Kalonge qui a estimé que le recrutement de ces derniers n’a pas respecté toutes les procédures.
« 33 policiers recrutés d’une manière hasardeuse dans le commissariat de police de Kalonge ont été exclus le week-end passé par la hiérarchie et ne presteront plus. Ils ont longtemps été accusés d’être à la base des tracasseries dans l’entité, » dit le président NDSCI Kalonge.
Quoi qu’il en soit, la Nouvelle Dynamique de Société Civile de Kalonge plaide plutôt pour leur formation et une bonne prise en charge parce qu’ils risquent d’être encore un grand danger pour la société d’autant plus qu’ils sont des anciens membres des groupes armés.
« La NDSCI Kalonge plaide pour la formation et la prise en charge de ces policiers Ils risquent d’être un danger pour la communauté. L’Etat congolais devra donc se focaliser sur leur cas. Je le trouve pas finir un mois au chômage sans rejoindre leurs pairs dans la brousse » dit-il.
Contacté à ce sujet, une source policière à Kalonge, indique qu’ils ont reçu une lettre venant de la hiérarchie à Kinshasa et qui interdit la prestation à tout élément de la police qui n’est pas matriculé.
Elle s’est donc réservée d’affirmer qu’ils sont à la base des tracasseries comme l’a affirmé la société civile. mais, comme la société civile, il craint aussi pour l’avenir de ces policiers qui sont condamnés à vivre dans le chômage.
Jean-Luc M.