La Société Civile de Kabare dit avoir appris le mardi 04 mai 2021, la mort du détenu Bitende Ndambira à la suite des douleurs de torture; mais dont les autorités pénitentiaires – qui ont parlé d’une maladie – auraient fait preuve de négligence.
« Il était âgé d’une quarantaine d’années. Les autorités de cette maison ont dit qu’il était malade. C’est pourquoi nous condamnons cette façon de gérer les informations,» dit un communiqué de cette structure citoyenne.
La Société Civile de Kabare alerte en plus les autorités sur le non-respect de certains droits de l’homme à l’endroit des prisonniers; qui s’observe ce dernier temps dans la prison de Kabare.
« Nous fustigeons la négligence de certains cas de maladies par les autorités de cette maison carcérale chez les prisonniers qui les amènent à la mort; pas d’achat des médicaments, et le Directeur n’a jamais accepté l’existence des maladies au sein de cette prison; » regrette Emmanuel Bengehya, président de la Société Civile de Kabare.
Cette structure citoyenne fustige le fait que certains prisonniers en provenance de Bunyakiri, Minova et ailleurs sont victimes des tortures par leurs codétenus. Selon elle, même des enfants sont logés dans les mêmes cellules que les adultes, et sont aussi maltraités.
« Uniquement parce qu’ils n’ont pas payé les frais illégaux de Capita en collaboration avec certaines autorités pénitentiaires; le frais de parcelle allant de 70 à 100 dollars, des détenus sans familiers proches à Kabare sont les plus victimes, » regrette Emmanuel Bengehya.
Il fustige aussi la mégestion des fonds pour les médicaments et les rations des détenus que les autorités pénitentiaires reçoit du gouvernement congolais. Ce qui pousse la Société Civile de Kabare à demander aux autorités provinciales et territoriales; de procéder à la permutation des responsables de la prison de Kabare à tous les niveaux; mais aussi amener les détenus en complicité avec des autorités de cette prison dans d’autres prisons de la province.
Abiud Olinde