Accès Humanitaire

    La Prunelle RDC Asbl a organisé ce samedi 25 septembre, un atelier à l’intention des chefs locaux des peuples autochtones du territoire de Kabare, sur la problématique de l’accès des femmes pygmées à la terre, dans la chefferie portant le même nom.

    Au cours de ces assises, les chefs des peuples autochtones qui vivent dans le territoire de Kabare après avoir été chassés du Parc National de Kahuzi Biega, ont démontré combien ils ne sont pas associés dans la gestion des terres dans ces endroits où ils s’étaient réfugiés.

    Ceux-ci ont même signifié que le fait pour eux de ne pas être propriétaire d’une quelconque portion de terre constitue un manque à gagner pour la chefferie ou encore la province. Ils ne peuvent payer impôts et taxes car ne disposant pas de terrain. 

    Présent à ces assises, le Chef de groupement de Bugorhe a signifié que le problème de manque des terres des peuples autochtones le tien à cœur, lui et toute la chefferie.

    Byumanine Kalibanya Joyeux a rassuré que les terres à donner aux peuples autochtones sont bel et bien disponibles. Il suffit, selon lui, de respecter les procédures pour en acquérir.

    « Le problème des peuples autochtones date de très longtemps. Je vous dis, cette question me tient à cœur. Mais une chose est certaine, et ça je dis aussi au nom du chef de chefferie, les terres sont disponibles pour accueillir les peuples autochtones. Il faut juste savoir quelles sont les procédures pour en acquérir. Des terrains sont vraiment disponibles même si certains sont encore à problèmes avec leurs anciens propriétaires. On va en parler avec sa majesté dès son retour ici en province et voir comment on peut résoudre ce problème qui menace aussi la paix dans nos entités » a dit le Chef de groupement de Bugorhe.

    Lire aussi Kabare : le manque de terre pour les peuples autochtones menace la paix et la cohésion sociale entre communautés

    Me Amato Ntabala, avocat au barreau de Bukavu et consultant à La Prunelle RDC Asbl, a quant à lui édifié les chefs locaux des peuples autochtones sur la loi foncière, pour permettre à ceux-ci de mener leurs plaidoyers pour l’accès à la terre, en respectant les prescrit de la loi en la matière.

    Cette activité organisée par La Prunelle RDC Asbl entre dans le cadre du projet « Mama Mumnbuti na Udongo » ; visant l’accès des femmes peuples autochtones de Kabare à la terre. Ce projet est financé par Land is Life.

    Judith Maroy

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    Un commentaire

    1. J’estime que le problème réside plus dans loi du 20juillet 1973 dite foncière. Cela devient encore compliqué avec le code minier. Tous ces détenteurs des titres minieux et forestier respectent ils les droits de peuple autochtones ? La question est beaucoup plus complexe que vs ne le pensiez. Merci de lancer cette réflexion.

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