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    Alors que le monde célèbre la journée internationale de la paix chaque 21 septembre de l’année, pour le Congo et les congolais, cela reste une illusion, une utopie, un rêve pratiquement impossible à devenir réalité.

    Du nord au sud, de l’Est à l’ouest, en passant par le centre, c’est le chaos. La situation sécuritaire reste volatile et les vies des congolais restent bien menacées.

    Dans presque tous les territoires des foyers de tension y règnent. Des groupes armés locaux nationaux et étrangers sèment la terreur. Sous un regard impuissant si pas complice des autorités et de leurs partenaires ; ceux-ci font la loi, tuent, pillent viol sans aucune inquiétude.

    Pendant ce temps, dans des grandes villes, c’est un banditisme à outrance qui s’y développe. Des attaques nocturnes, des assassinats, des enlèvements, viol et vol…c’est même devenu des principaux titres des journaux. Madame la Paix a visiblement refusé de s’installer en RDC.

    A la veille de cette journée, des morts sont comptés par ci, par là. Dans plusieurs villes de la RDC, l’on signale des attaques d’hommes en armes « non autrement identifiés » et la Paix n’est qu’un mot qui ne signifie rien pour ces congolais, qui depuis plus de deux décennies vivent dans l’incertitude du lendemain. Le congolais a donc une espérance de vie de quelques heures, plusieurs fois renouvelable.

    Pas de paix sans justice dit-on!

    Nous sommes à Beni-Mbau, des sanguinaires et criminels rebelles ADF font incursion dans le village Mbau-Kitovo aux pendant la nuit.

    C’est une dizaine d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont été ramassés tués. Sans parler des disparus, des biens pillés et des maisons incendiées. La paix, une pire utopie en RDC en général et à l’Est en particulier. Le village devient rouge, le sang des civils innocents coule à même le sol.

    Au Sud-Kivu, dans sa partie sud, ce sont de coup de canon chaque jour, des enlèvements, vol, viol, assassinat. Des habitants qui, en majorité vivent de l’agriculture et de l’élevage ne savent plus le faire faute de la paix de la région.

    Dans le Haut-Katanga, à Lubumbashi tout particulièrement, des commandos pouvaient désormais opérer en plein jour dans des banques, magasins, des maisons habitations.

    En Ituri, une autre province sinistre si pas en guerre, l’on ne peut prétendre parler paix. En dépit des promesses et tous les beaux discours des autorités tant nationales que locales, la population Iturienne vit aussi l’un de ses moments les plus difficiles. Des miliciens sans scrupule s’en prennent même aux pauvres enfants. La paix semble s’être même éclipsée qu’elle ne l’a été dans le temps.

    Dans les deux Kasaï et même dans la ville province de Kinshasa, jadis un havre de paix, l’on peut aujourd’hui y compter un nombre important d’enlèvements, viol, vol etc.

    L’absence de la tranquillité, du calme, de la paix a rendu invivable les villes congolaises malgré leur beau relief, environnement, climat,… La paix, où est-elle ?

    Le Congo qui a besoin de la paix a tout d’abord besoin de la justice, de la vérité, de la réconciliation de la réparation et enfin de la paix la plus durable possible.

    Ainsi donc, en ce temps spécial que traverse la planète, sous le thème «  Façonner la paix ensemble » l’ONU tout un chacun à célébrer  Célébrez la Journée internationale de la paix en partageant la compassion, la gentillesse et l’espoir face à la pandémie.

    La Rédaction

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