Accès Humanitaire

    Plusieurs sites des déplacés en province de l’Ituri en général, et plus particulièrement en ville de Bunia; ont servi d’hébergement des enfants affectés par les conflits armés qui sévissent dans cette partie du pays depuis 2017. Leur nombre est estimé à plus de 900 mille.

    Dans ces camps de fortune, ces enfants traversent des moments patibulaires. La majorité d’entre eux ne fréquentent pas l’école, et d’autres sont atteints de la malnutrition.

    Filles et garçons et moins de dix-huit ans, ils ont fui les exactions des groupes armés dans leurs villages, vers des endroits jugés sécurisés. Certains sont sans accompagnés de leurs membres de famille, et d’autres seuls.

    En ville de Bunia, plusieurs sont exposés à la mendicité sur la rue. Une situation « misérable » que déplore le Parlement d’enfants de la province de l’Ituri.

    Celui-ci alerte les autorités provinciales et les organismes intervenant dans la protection des enfants, sur la crise humanitaire que traverse ces vulnérables. Il plaide pour une intervention d’urgence.

    «Dans toute la province, nous avons comptabilisé plus de 900.000 enfants qui sont victimes des violences armées. A cause de ces conflits, plusieurs sont enrôlés dans des groupes armés; et d’autres n’ont plus accès à l’éducation. C’est une urgence pour nous, et les autorités devraient en faire une priorité. Dans des sites des déplacés, les enfants continuent à souffrir; certains sont entrain de mourir avec la malnutrition, mais l’intervention tarde à arriver, » explique Ghislain Atiaboli, Président provincial du Parlement d’enfants.

    Il sied de noter que plusieurs projets d’encadrement de ces enfants menés par des organisations non gouvernementales; et certaines actions du Gouvernement provincial, n’ont pas encore réussi à relever ce défis humanitaire; car le nombre d’enfants dans les sites ne cesse d’augmenter du jour le jour.

    John Mary Ndika à Kpandroma

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