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    Les miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), actifs depuis 2017 dans le territoire de Djugu en province de l’Ituri, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo, se disent prêts à déposer les armes et mettre fin aux hostilités dans cette partie.

    La décision de cette milice a été rendue publique samedi 4 juin dernier après la signature d’un engagement facilitant le processus de paix dans la province de l’Ituri, longtemps meurtrie par des atrocités.

    Cet acte d’engagement unilatéral de cessation des hostilités est contenu dans un communiqué final, lu au terme d’une conférence inter-communautaire de la tribu Lendu tenue dans le village de Rethy, situé à plus de 110 kilomètres au nord de la ville de Bunia, chef-lieu de l’Ituri.

    «Les jeunes à haut risque venaient de décider de faire une déclaration dans les jours proches à Bunia devant l’autorité provinciale, son excellence Monsieur le gouverneur militaire de la province et ce, lors de la remise du document de plan stratégique. Néanmoins ces jeunes à haut risque venaient de consigner les désidératas dans un document dignement signé renseignant ou renfermant leurs volontés par rapport à la cessation immédiate des hostilités Codeco, FARDC et les autres groupes armés riverains. L’Adhésion dans le processus de la paix en RDC est particulièrement l’adhésion au processus de Nairobi» lit-on sur ce communiqué lu par Maître Célestin Tawara Angaika, président de l’association culturelle Lori.

    Selon ce même document, les miliciens ont déjà designé leurs différents représentants dans les réunions avec des autorités politiques pour le retour de la paix.

    La milice Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), active en Ituri, devient ainsi la deuxième milice à accepter de mettre fin aux hostilités. La première est la Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC) basée à Irumu.

    Roger Kakulirahi, à Beni

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