L’organisation non gouvernementale de défense des droits humains convention pour le respect des droits humains (CRDH/Mambasa) dénonce avec force, les arrestations et transfert des citoyens prévenus pour la prison centrale de Kisangani.
Ces citoyens reprochés des infractions de droit commun par l’auditorat supérieur militaire de la province orientale démembrée sont abusivement transféré en prison centrale dans le but de faire peur et rançonner au prix de la terreur les paisibles citoyens qui vivent dans une extrême pauvreté suite à plusieurs facteurs qui affectent négativement l’économie de la province de l’Ituri notamment l’insécurité et la pandémie de la covid-19.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 8 juillet 2020, signée par Sivamwenda Gilbert, coordonnateur de cette organisation en Ituri, les arrestations et transfert les plus récents sont ceux de 8 orpailleurs arrêtés et transférés en date du 08 juillet 2020 et d’autres encore au mois de mai dernier dans la carrière minière de Muchacha en le territoire de Mambasa, une carrière se trouvant en plaine réserve de faune à Okapi.
Pour ce faire, la Convention pour le respect des droits humains (CRDH/Mambasa) recommande à l’auditeur supérieur d’abandonner cette voie dangereuse qui ternit l’image de la justice militaire en général et de son office en particulier.
«Aussi, recommandons que les présumés auteurs soient chaque fois déférés devant le parquet civil de Mambasa ou à Bunia car, la compétence est d’attribution et les lois de la République à la matière ne donnent pas pouvoir à l’auditorat militaire de connaitre les dossiers des civils exploitants illicites non Militaires et ne présentant même pas les indices militaires» indique Sivamwenda Gilbert.
La même source rappelle à l’auditorat supérieur que, même au cas où ces suspects commettraient des infractions de natures militaire, l’Ituri ayant des Parquets Militaire près le TMG de l’Ituri sous son autorité, ceux-ci instruiraient ces dossiers et le détiendraient dans les maisons d’arrêt de l’Ituri pour leurs permettre d’être proche de leur familles non seulement par ce que l’humanité oblige mais aussi pour la bonne administration de la justice.
Roger Kakulirahi, depuis Beni