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    Les membres de l’association culturelle Yira vivants dans le territoire d’Irumu, en province de l’Ituri, ont décrété depuis jeudi 17 novembre 2022, un mouvement de grève, suite aux tueries répétitives de certains des leurs, par la milice « Chini ya Tuna ».




    Ceux-ci dénoncent le silence des autorités locales sur la tuerie de certaines membres de la communauté Nande, mais également les menaces des autorités du territoire d’Irumu à l’endroit des grévistes.

    Dans plusieurs aglomerations, des boutiques, shops, maisons pharmaceutiques et des écoles n’ont pas fonctionné normalement depuis la journée de jeudi.

    « A part les menaces des ADF et leurs supplétifs, les YIRA vivant à territoire d’Iurmu sont victimes d’une nouvelle milice dite Chini ya Tuna active dans la chefferie de Walese Vonkutu. Plusieurs de nos compatriotes membres de la communauté Yira sont tués par cette milice quue les autorités militaires du territoire qualifient d’un groupe de bandits. Se trouvant être abandonnés, pour réclamer notre protection et rappeler les autorités que nous avons aussi droits à la vie et pour exprimer notre indignation, nous avons appelé les membres de notre communauté d’observer des journées sans activités sur toute l’étendue du territoire d’Irumu« , a indiqué Christophe Munyanderu membre de la communauté Yira.

    Il dénonce l’interpellation du président de la communauté Yira par les autorités locales. A l’en croire, toutes les activités ne vont reprendre qu’après avoir trouvé gain de causes.

    « Toutes les autorités sont témoins à ce qui concerne nos démarches entreprises pour trouver une solution à cette situation avant même que cette milice puisse être très virilante. Nous avions demandé un dialogue franc avec la communauté soeur LESE pour statuer sur ce problème mais sans succès. Notre inquiétude est de voir comment on peut être menacer quand on réclame son droit », ajoute-t-il.

    Magloire Tsongo depuis Goma

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