Accès Humanitaire

    La situation humanitaire dans les hauts et moyens plateaux de Fizi Uvira et Mwenga est aussi préoccupante. Cette affirmation est celle du BCNUDH dans son rapport sur la situation des droits de l’homme dans cette contrée entre janvier 2019 et juin 2020.

    Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), cité dans cette note du BCNUDH parvenu à Laprunellerdc.info, plus de 110.000 personnes, principalement des femmes et enfants, ont été déplacées dans les zones d’Itombwe, Mikenge et Minembwe à cause de l’insécurité depuis février 2019.

    Actuellement, 1.350 familles déplacées sont dans la commune de Minembwe et ses environs, avec un total de 8.300 personnes dans le besoin d’une aide humanitaire d’urgence dans des sites de déplacés et des familles d’accueil.

    De plus, approximativement 12.000 personnes déplacées ont été identifiées par les acteurs humanitaires sur la route Fizi-Lulimba.

    Les déplacés à Mikenge n’ont pas encore été identifiés et enregistrés.

    L’assistance humanitaire a été limitée en raison du mauvais état des routes et de l’insécurité. Depuis le début de l’année 2020, huit attaques sur des acteurs humanitaires ont été documentées dans la zone, dont trois en mars et avril et deux en mai. Les récentes restrictions de liberté de circulation mises en place dans le cadre des mesures de prévention de la propagation du COVID-19 ont eu pour effet de
    restreindre davantage l’accès humanitaire, une autorisation spéciale de voyage étant désormais
    requise.

    Par ailleurs, la même note indique que la destruction des habitations et moyens de subsistance, combinée au déplacement forcé, ont empêché les populations déplacées de cultiver leurs champs, augmentant les risques de famine dans les hauts plateaux.

    Jean-Luc M.

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