Le mouvement citoyen Engagement Citoyen pour le Changement (ECCHA-RDC) dans le territoire d’Uvira lance un cri d’alarme; aux autorités locales et provinciales ayant la sécurité dans leurs attributions; afin de venir en aide à la population de cette entité en mettant fin la «boucherie humaine»; qui est actuellement devenue monnaie courante dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
Byamungu Tumaini, militant de cette structure citoyenne, fait savoir qu’il ne se passe plus même une nuit sans qu’il ait vols; assassinats ciblés, enlèvements, et de l’autre côté les conséquences des inondations qui ont dernièrement endeuillé toute la population.
Une situation qui fait à ce que la ville et le territoire d’Uvira traversent des évènements «péniblement» sombres; et tissés d’incertitude sur leur existence.
«Chers compatriotes, les situations vécues durant ces derniers mois à Uvira nous incitent à un devoir de savoir, de réfléchir; de pouvoir et d’agir pour arrêter ce paroxysme d’insécurité ciblée contre la population vulnérable; qui attend des autorités une protection totale, et qui est un devoir constitutionnel pour ces dernières», souligne Byamungu Tumaini.
Celui-ci indique qu’actuellement le territoire d’Uvira compte plusieurs cas d’enlèvement, vol et tueries méchantes; dont l’inaudible est celle du jeune garçon de Kasenga qui a dernièrement été tabassé par des coups de machettes avant de rendre l’âme.
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Ainsi, ce militant se demande si la sécurité des habitants est encore une préoccupation majeure pour les autorités; ainsi que le service de sécurité chargés de sécuriser la population et ses biens.
«La vie des congolais est-elle encore sacrée? Que font les services de sécurité pour mettre fin à cette situation? La ville d’Uvira est-elle devenue un abattoir humain?» s’interroge Byamungu Tumaini.
ECCHA-RDC souligne que la situation sécuritaire qui prévaut ce dernier temps dans la ville et territoire d’Uvira nécessite une étude approfondie; pour en dénicher les causes endogènes et exogènes en vue de trouver une solution adéquate.
Joel Mugisho