Accès Humanitaire

    A l’ouverture de la 75ème Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, le Président congolais Félix Tshisekedi a fortement décrié les atrocités qui continuent à se commettre à l’Est du pays, par des groupes armés nationaux et étrangers.

    Celui-ci a indiqué que la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie orientale du pays demeure préoccupante. 

    « La paix n’y est pas encore totalement retrouvée. Certains éléments résiduels des groupes armés aussi bien nationaux qu’étrangers, y sont encore actifs, et continuent à semer la mort et la désolation. Ils s’attaquent non seulement aux éléments de nos Forces Armées, mais aussi aux soldats de la paix de la Monusco, qui nous assurent de leur appui logistique, ainsi qu’à la population civile. »

    Selon le Chef de l’Etat, ces groupes armés soutenus par certaines puissances pour l’exploitation illicite des ressources naturelles; pratiquent une guerre non conventionnelle et asymétrique.

    « Ils agissent en totale méconnaissance de la valeur humaine, et commettent des exactions et des violations massives des droits humains; notamment par des viols et des massacres à répétition des populations civiles, dans les coins isolés de certains territoires bien connus de l’Est du pays; à l’instar de la région de Beni et ses environs, de Djugu en Ituri, et de Rutshuru. » a-t-il dit.

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    Félix Tshisekedi a indiqué que le constat établi démontre d’une manière générale; que ces groupes armés disposent des moyens qui leur permettent de poursuivre leurs activités. « Nous ne pouvons pas en effet arriver à neutraliser ces groupes armés, sans éradiquer leurs sources d’approvisionnement et d’appui; que sont ces réseaux et autres souteneurs. » dit-il.

    Pour faire face à ces atrocités, Tshisekedi compte renforcer la capacité de la brigade d’intervention.

    « La RDC s’inscrit en faveur du principe d’accroître la capacité opérationnelle de la brigade d’intervention; notamment en la dotant d’unités spéciales adaptées à la guerre asymétrique, que nous imposent les groupes armés à l’Est du pays. » a-t-il dit.

    Il souhaite également le renforcement de la collaboration sur le terrain au sein des unités de la Monusco et avec les FARDC; « afin que la puissance de feu attendue pour protéger la population et restaurer la paix; la sécurité et l’autorité complète de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national; y compris dans les localités où la présence des groupes armés est encore visible, soit effective. »

    Museza Cikuru

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