Des coups de balles réelles ont été entendus pendant plus ou moins dix minutes, dans le quartier Mosala, en commune de Kadutu, aux environs de 19 heures 30 minutes de ce dimanche 20 septembre 2020.
Sans surprise, deux attaques presque simultanées ont été signalées la soirée de ce dimanche sur les avenues Buholo 4 et 5, quartier Mosala, en commune de Kadutu.
A Buholo 5, il s’est agit des voleurs à mains armées qui se sont introduits dans un magasin situé tout près de l’hôpital dit «Chez Bulambo».
Ceux-ci ont, pour la énième fois visité la maison appartenant à un jeune homme du nom de Sudi. Ces voleurs ont réussi à dépouiller le propriétaire de ladite boutique de toute somme argent avant de se volatiliser dans la nature.
Du côté de Buholo 4, c’était une pharmacie, non loin du Stadium de Buholo qui a été attaquée. Là, des téléphones, argent et autres biens de valeur ont été emportés par les malfrats.
Ces bandits ont alors tiré des balles en l’air pour se frayer le chemin.
Selon la Nouvelle dynamique de la Société Civile (NDSC) de Kadutu, trois personnes ont été grièvement blessées par des balles et conduits à l’hôpital pour des soins.
« Sur avenue Buholo 5, chez Bulambo, des voleurs à mains armées ont attaqué les magasins et boutiques. Le magasin de monsieur Sudi, a pour la énième fois été l’une des victimes. Trois jeunes garçons grièvement blessés par balles et viennent d’être évacué à l’hôpital. Buholo 4 centre, dans une pharmacie non loin du stadium Laurent Désiré KABILA, où les bandits ont fait incursion. 2 téléphones et argent emportés par les bandits et le frère de la pharmacienne blessé par couteau au niveau de la tête.» indique-t-il.
La société civile déplore la passivité des services de sécurité qui pourtant restent à quelques mètres du lieu du drame.
Disons que l’insécurité se porte très bien au Sud-Kivu en général et à Bukavu en particulier. Le banditisme urbain prend de plus en plus de l’ampleur. Il ne se passe plus un jour sans enregistrer un cas de viol à mains armées.
La société civile a récemment fait un bilan d’au moins 36 ménages visités, dans seulement 10.
Jean-Luc M.