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    Les sous noyaux de la société de Nkafu, Cikonyi et Mulambula plaident pour la multiplication des effectifs de la police dans leurs milieux.

    Dans une correspondance adressée au commandant urbain de la police, ces structures fustigent la persistance de l’insécurité dans leurs quartiers. Elles indiquent qu’il ne se passe plus une semaine sans enregistrer des cas des morts et des biens des personnes emportés, œuvres des bandits armés.

    Ces sous noyaux de la société civile citent le quartier Nkafu dans la commune de Kadutu, Cikonyi et Mulambula dans la commune de Bagira. « On a répertorié sept personnes qui ont perdues leurs vies dans le quartier Nkafu sans compter des corps sans vie ramassés chaque matin », a indiqué Julien Namegabe, président de cette structure à Nkafu.

    Celui-ci fustige également le fait que parmi des personnes tuées, figure une élève qui a été tué par un élément de la police à côté de l’entreprise Bralima. « Sa famille est abandonné à son triste sort, étant donné que le condamné au premier degré est un minable sur qui il ne saurait pas recouvrir les dommages et intérêts », dit-il.

    Ce qui amènent ses sous noyaux de la société civile de demander la délocalisation du contenner de la police se trouvant à la Bralima vers un autre lieu.

     Pour rappelle un herboriste a été tué à Mulambula par des bandits armés et une autre grièvement blessé le 23 mars pendant la nuit. Une situation qui pousse ses structures de la société civile de projeter des actions citoyennes de grande envergure si la sécurité n’est pas rétablie dans ces quartiers de la ville de Bukavu.

    Julien Bahindwa

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