Accès Humanitaire

    Le président du Cadre de concertation nationale de la société civile en (CCNSC) RDC, Patient Bashombe, ne trouve pas nécessaire la présence de l’équipe venue de Kinshasa à Uvira. Pour lui, la population d’Uvira a plutôt besoin de l’assistance.

    Cette réaction du président de la CCNSC est consécutive à l’appel de la société civile d’éviter la venue d’une équipe en provenance de Kinshasa épicentre de coronavirus au pays. Ce que soutient Patient Bashombe.

    « Ce n’est pas nécessaire que la délégation descende à Bukavu, surtout qu’ils n’ont pas encore était testé ici à Kinshasa. On aurait voulu qu’ils soient soumis au test préalable pour que l’on sache que les personnes qu’on envoie à Bukavu ne sont porteuses de corona », a-t-il dit.

    La société civile locale demande à ce que l’aide du gouvernement national soit donné aux autorités locales. Et à elles de l’acheminer vers la population sinistrée.

    « Mais également la présence n’est pas très nécessaire à Bukavu, c’est plutôt l’assistance qui est nécessaire à Uvira. La population attend impatiemment cette assistance. Il y a toute une organisation au Sud-Kivu et à Uvira », renchérit Bashombe.

    Le président de CCNSC appelle les autorités nationales à faire confiance aux autorités locales qui peuvent également « inspirer » confiance. Il trouve que l’argent qui devrait être dépensé dans le transport, le logent et frais de mission, pourrait aider les sinistrés.

    « Il faut éviter à des pareils moments de s’hasarder, de créer encore la psychose au sein de la population. Surtout qu’au Sud-Kivu tous les cas qui étaient confirmé sont en train de sortir de l’hôpital. Il n’est pas question qu’on vient encore empirer la situation de la population qui est déjà fragile », conclut Patient Bashombe.

    Thomas Uzima

     

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