Après une journée tendue ce mercredi à Bukavu, à la suite de l’incursion des assaillants armés dans la ville, certains élèves ont repris le chemin des classes ce jeudi 4 novembre 2021, dans certaines écoles privées de la ville. Les écoles publiques elles, sont toujours fermées suite à la grève des enseignants.
Selon le constat de LaPrunelleRDC.info, certains élèves et enseignants ont répondu présent le matin de ce jeudi dans ces écoles privées, alors que d’autres sont restés à la maison. Ici, les enseignements se sont déroulés normalement.
Les responsables d’écoles rencontrés indiquent que les activités ont repris malgré quelques absences remarquées du côté élèves.
Au complexe scolaire Marie Reine par exemple, enseignants et élèves étaient visibles depuis la matinée. La Directrice de cette école renseigne que 2/3 des élèves sont présents.
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A l’école primaire Elite, c’est presque la même chose. Un responsable de cette école renseigne que certains parents n’ont pas si vite oublié la situation de mercredi pour envoyer leurs enfants. Ce qui explique les quelques absences remarquées dans les classes.
Celui-ci précise que seulement 1/3 des élevés se sont absentés à cause de la situation de panique qui a régné dans les trois communes de la ville de Bukavu.
Életère Malekera, responsable du complexe scolaire Le Progrès, affirme qu’avec un effectif de plus de 1.200 élèves, environ 80% sont présents ce jeudi.
Celui-ci appelle les parents qui ont, par peur, gardé leurs enfants à la maison, à comprendre que les activités ont repris.
«J’ai parlé aux élèves qui étaient présent ce matin pour leur montrer que nous ne devons pas continuer à avoir peur. Si non on risque de perdre les enseignements. J’ai demandé aux enfants de dire à ceux-là qui ne sont arrivés de ne pas manquer de venir à l’école demain,» ajoute-t-il.
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Il sied de dire que la journée de ce mercredi, la plupart des activités socio-économiques sont restées paralysées, après des tirs d’armes lourdes et légères qui ont été entendus depuis une heure du matin, jusqu’aux petites heures du matin.
Après cette attaque qui a semé terreur et désolation dans le chef des habitants de presque tous les quartiers de la ville, le Gouverneur a indiqué que la situation est totalement sous contrôle des forces de sécurité.
Déogratias Murhula et Sardou Michel Banywesize, stagiaires UOB