Arrivé au Sud-Kivu ce mardi 8 octobre 2019 après 59 ans, Olesegun Obasandjo faisait partie des grandes personnalités africaines attendues à Kalambo (territoire de Kabare)pour l’inauguration de la station des Recherches de l’Institut International de l’Agriculture Tropical (IITA).
Avant de lancer son message, président du Nigéria des années 1999-2007 a révélé aux différents invités à cette manifestation, qu’il était déjà Bukavu dans les années 1960, alors qu’il faisait partie des contingents nigérians en mission du maintien de la Paix. Il en a profité pour adresser sa gratitude aux différentes figures civiles que politiques présents pour cette occasion et principalement au Directeur Général de l’IITA.
Pour cette occasion, l’ancien président du Nigéria et échangé lors de son speech sur son expérience et son interaction personnelles sur l’Institut International en Agriculture Tropicale (IITA). Sans beaucoup entrer dans les détails ; il a reconnu et encouragé l’équipe de l’IITA qui selon lui, a fait un excellent travail dans l’innovation et dans l’agro-business.
Obasandjo s’est dit très honoré par l’idée attribué à ce nouveau Laboratoire le nom de « Olesegun Obasanjo », une nomenclature qui paye son implication les initiatives des Recherches en Agro-business au sein de l’IITA depuis le Nigéria où ce centre de Recherche a vu les jours.
Il assure qu’avec les progrès, la région sera bien ravitaillée en produits d’autosuffisance alimentaire de ces trois ou quatre denrées qui y seront produites :
« Ce qui me met particulièrement heureux, c’est que les produits des recherches dans ce campus (IITA), seront bénéfiques pour cette régions, mais aussi pour les pays limitrophes de toute la région : de la Tanzanie, au Nigéria (particulièrement dans la zone d’Oyo) » a-t-il déclaré.
« Kalambo sera un centre par excellence pour ces trois denrées et éventuellement quatre avec la banane plantain qui est plus cultivée dans cette région » a poursuivie l’ancien président du Nigéria.
« Quand j’étais président du Nigéria on était en train de produire 30 millions de tonnes de Manioc, mais quand j’ai quitté le pouvoir, on a commencé à produire la moitié» a-t-il ajouté.
Il a parlé des trois cultures dans lesquelles va se spécialiser la station de Recherche de l’ IITA: où le manioc, le soja et le haricot seront des cultures spécifiques de ce centre, mais aussi une éventualité de la Banane plantain qui est aussi une culture qui colonise la région.
Il a par cet effet mentionné l’excellent résultat réalisé par la station de l’ IITA dans les passées, ce qui avait valu un succès sur la culture du Soja, approuvé par la maison américain de Microsoft.
Pour atterrir, l’ancien président du Nigéria pense qu’en faisant uniquement la production d’autosuffisance de ces trois denrées à savoir, dont le Manioc, le Soja et le haricot, l’Afrique peut épargner plus de 50 Millions de Dollars que chaque pays dépense chaque année pour importer ces denrées.
Eric Shukrani






