Félix s’est dit favorable et soutenir la décision du gouverneur de Kinshasa qui a interdit la tenue de la marche de l’opposition ce dimanche 30 juin, jour de la commémoration de l’indépendance au motif que cette journée est une journée sacrée.
La décision du Gouverneur a été très critiquée par plusieurs activistes et organisations des droits humains qui ont estimé que ce geste est un recul dans l’élan de l’ouverture de l’espace public qui était déjà en cours.
«Le Gouverneur vient de s’ériger en juge de l’opportunité d’une activité. Régression en termes d’exercice des libertés publiques. Les méthodes du régime précédent reviennent avec force. Je dénonce» lit-on sur le compte tweeter du coordonnateur du mouvement citoyen compte à rebours.
Félix Tshisekedi rappelle, lui, que depuis qu’il est au pouvoir, les droits et libertés publics sont toujours garantis. Il dit ne pas accepter que certaines personnes confondent la «démocratie à l’anarchie».
Il a justifié cette interdiction par le fait quelques jours avant, l’opposition était autorisée et cela a conduit à des débordements à cause des militants qui s’étaient pris aux boutiques des paisibles citoyens, aux immobiliers urbains…
Ces propos de Félix Tshisekedi ont suscité une vague des commentaires dans l’opinion publique, surtout chez les opposants de la coalition Lamuka.
«Ces propos du président Félix Tshisekedi sont scandaleux pour l’État de droit qu’on prétend ériger. Nous rappelons une fois de plus que les libertés publiques ne doivent souffrir d’aucune limite non prévue par la loi.» écrit la Lucha sur compte twitter.
Jean-Luc M.
Articles similaires






