Le Gouvernement provincial du Haut-Uele se dit déterminé à tout mettre en œuvre pour que justice soit rendue en faveur des victimes du 5 décembre dernier dans la cité de Gao.
Ce matin du mardi 18 février 2020, le ministre provincial de la Justice et droits humains, Jean NGELIA ABUSA a reçu dans son cabinet de travail, la délégation des familles de six taximens tués le 5 décembre de l’année dernière à GAO par des personnes non autrement identifiées.
Abordé par nos confrères de la presse du gouvernorat, au sortir de l’audience un des membres de la délégation a fait savoir que leurs familles ne demandent pas autre chose que la justice.
« Nous sommes ensemble avec d’autres familles dont leurs enfants aussi ont été assassinés. Nous sommes venus voir le ministre provincial de la Justice et Droits humains par rapport à ce qui s’était passée à GAO. Nous voudrions savoir, entre le Gouvernement provincial et les Hema qui devra nous indemniser » a dit un membre de la famille d’une des victimes.
De son côté, Mamie Amosino, responsable d’une autre famille des victimes dit regretter que ce soit des Hemas qui aient tué leur frères. Elle regrette aussi qu’en dépit des promesses des autorités provinciales de leur rendre justice, rien n’est jusque là fait.
« ce sont nos frères Hema qui avaient amené nos enfants dans leur ferme au sein de laquelle ils ont trouvé la mort. Mais nous passons que comme l’État nous avait dit de patienter et que la justice allait faire son travail et arrêter le coupable, mais jusque la, aucune avancée a mentionné ».
Après avoir suivi ses interlocuteurs, Jean Ngelia Abusa les a invité à être serein et de continuer à faire confiance aux autorités provinciales. Car selon lui, elles font tout leur possible pour tenter d’identifier les auteurs matériels et intellectuels de ce carnage. Lequel a endeuillé plus d’une famille le 5 décembre dernier avec l’assassinat de ces six chauffeurs de taxis motos arrachés à fleur d’âge.
Retenez que Gao est une localité située à plus au moins 90 kilomètres de la ville d’Isiro sur la route nationale 6 axe Niangara dans le territoire de Watsa.
C’est dans cette cité qu’avaient été lâchement abattus six taxis motos sur le chemin du retour après avoir accompagné des commerçants-fermiers essentiellement composés de la communauté Hema.
Richard Kaponirwe, depuis Haut-Uele