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    Le gouvernement provincial du Haut-Uele relance le secteur agricole et indique qu’ils sera désormais au cœur de la réflexion des politiques de développement du gouvernement.

    Éclipsée depuis les premiers mois du mandat du gouverneur de province Christophe Baseane Nanga, l’année dernière pour laisser place au développement des infrastructures de base, il est prévisible que l’agriculture regagne sa place.

    Depuis quelques temps, le gouvernement, par le truchement du ministre de tutelle, Raphaël-Marie Masoki ne cesse de multiplier des initiatives pour relancer ce secteur indispensable pour l’essor économique de la province.

    Pour les autorités provinciales, il est surtout question de renforcer les fondements d’une économie diversifiée et durable en vue de contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire dans une province où l’exploitation minière artisanale continue de prendre de l’ascendance sur le secteur agricole.

    Dans sa vision, Christophe Baseane Nangaa ambitionne notamment de rationaliser le fonctionnement de l’inspection provinciale de l’agriculture, rajeunir et renforcer les effectifs du personnel en lui dotant du matériels et infrastructures adaptés.

    Cette approche, affirme le Gouverneur de province, permettra d’amener le Haut-Uele vers la mécanisation de son agriculture à renforcer par la distribution des semences améliorées. Grâce à sa volonté d’instituer un fonds provincial d’appui à l’agriculture, le numéro un du Haut-Uele voudrait promouvoir la création des fermes agricoles en vue d’inciter les agriculteurs à se regrouper en coopératives agricoles en vue d’organiser l’évacuation des différents produits désormais facilitée par l’ouverture en cours des plusieurs routes de desserte agricole.

    Pour ce faire, le faible encadrement des structures telles que l’INERA et le SENASEM devient la préoccupation du Gouvernement provincial.

    Pour le moment, le Gouvernement Baseane Nangaa noue des contacts avec des organisations tant publique que privée pour la formation d’une trentaine de techniciens de développement rural à recruter, hormis des avancées notables dans la promotion de la culture vivrière et maraîchère essentielle dans la lutte contre la faim.

    Également dans le programme d’actions de son Gouvernement, Christophe Baseane Nangaa s’est engagé à booster les cultures pérennes, café, cacao, palmier ou encore les Macadamia dont ce champ expérimental constitue sa boussole dans ce secteur.

    L’invitation de ces grands investisseurs du secteur à fouler le son du Haut-Uele était pour lui, une façon de préparer le terrain à son ambitieux programme d’ériger des villages agricoles selon les spécificités naturelles de chaque territoire qui seront, bien entendus, encadrés par le cadastre agricole provincial qu’il compte instituer.

    Cette vision de diversifier l’économie provinciale largement dépendante du secteur minier est calquée sous celle du chef de l’État congolais, Félix Antoine Tshisekedi qui avait délégué une importante délégation pour étudier cette possibilité avec les autorités provinciales.

    En se tournant vers l’agriculture, Christophe Baseane Nangaa n’entend pas renoncer à son acharné combat de désenclaver sa province grâce à l’acquisition des plusieurs engins dans plusieurs secteurs ayant permis l’accélération des plusieurs chantiers à travers les six territoires.

    Richard Kaponirwe, depuis le Haut-Uele.

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