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    La Belgique prendra ses responsabilités et mettra des militaires à disposition de la Force de réaction de l’Otan (NRF), dont l’organisation a annoncé vendredi approuver le déploiement. Le Premier ministre Alexander De Croo a tenu ce discours vendredi soir au JT de la VRT.




    Les unités de cette force de réaction seront déployées sur le flanc est du territoire de l’Otan, mais le secrétaire général Jens Stoltenberg n’a pas précisé où exactement.

    La Belgique a reçu la demande de mettre des troupes à disposition. « Nous allons prendre nos responsabilités par rapport à cela », a indiqué le Premier ministre, interrogé à ce sujet.

    On ne sait pas encore avec précision de combien de militaires il s’agira, mais des troupes belges participeront donc à cet effort de réaction rapide annoncé par l’Otan à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Même si cela ne se traduira pas par une présence militaire sur le territoire ukrainien, le but est selon le Premier de « montrer clairement à la Russie que nous n’abandonnons pas un millimètre du sol de l’Otan ».




    Entre-temps, du matériel militaire de protection (casques, etc.) est déjà en route vers l’Ukraine depuis la Belgique. Cela fait suite à la décision qui avait été annoncée mercredi par les ministres concernés, de répondre aux demandes bilatérales ukrainiennes en envoyant du matériel de protection, d’observation et d’orientation, mais pas d’armes ni de munitions.

    Entre-temps, la situation a changé avec l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, mais la question d’envoyer éventuellement de l’armement n’est pas encore tranchée, entre autres pour des questions de stock. Le Premier ministre l’a rappelé encore vendredi soir: pour que l’armée belge soit elle-même en état de préparation optimale, il s’agit de veiller à ce qu’elle ait tout son équipement.

    Vendredi, l’UE a adopté des sanctions supplémentaires visant le Kremlin, mais n’a pas touché au système Swift de messagerie bancaire. Comme l’a indiqué plus tôt Sophie Wilmès, la Belgique a pour position de surtout garder l’objectif à l’esprit, a confirmé Alexander De Croo: celui d’isoler le mieux possible le « complexe militaro-industriel russe » des financements internationaux. Autrement dit: pour la Belgique cela ne doit pas forcément passer par une exclusion de Swift, société basée dans le Brabant wallon.

    Avec l’avenir.net

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