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    La Coordination de la Société civile Forces vives du territoire de Rutshuru appelle la communauté internationale, la SADEC, l’EAC ainsi que l’Union Africaine à dilligenter des enquêtes sur les cirmes perpétrés par le M23 et ses alliés le Rwanda.

    C’est l’une des recommandations formulées par cette structure et contenue dans une déclaration rendue publique ce mercredi 22 juin.

    Selon la Société civile, au moins une vingtaine de civils ont été tués par balles ou par machettes et poignard lors d’un carnage perpétré la nuit du mardi 21 Juin par les éléments du M23/RDF aux villages Ruvumu et Rushari dans le territoire de Rutshuru.

    « Etant très artistée par cette criminalité à outrance, la Société civile forces vives ne cesse d’alerter sur un probable génocide en exécution en territoire de Rutshuru et interpelle les autorités tant nationales qu’internationales à la prise de conscience, chacune dans ses responsabilités pour protéger la population civile », indique-t-elle.

    Elle demande en outre au gouvernement congolais d’assumer ses responsabilités de protéger la population contre ces agresseurs qui selon elle, ne jurent qu’à l’extermination des civils. Aussi, plaide-t-elle pour un enterrement digne des victimes de ce massacre.

    Dans cette même déclaration, cette structure citoyenne demande à l’Union européenne, la SADEC, et à l’Union Africaine de ne pas se limiter sur les condamnations mais de prendre des sanctions « sévères » contre les dirigeants Rwandais et le M23 pour décourager leur plan.

    Notons que d’intenses affrontements opposent depuis plusieurs jours les FARDC contre le M23 soutenu par l’armée rwandaise (RDF) dans le territoire de Rutshuru.

    Plusieurs localités sont passées sous contrôle de ce groupe terroriste malgré la détermination des forces gouvernementales à défendre l’intégrité territoriale.

    Ces affrontements ont aussi créé des mouvements des déplacements des habitants qui se cherchent réfuge vers des endroits jugés sécurisés. Au cours de ces violents affrontements, des écoles, cultures et autres ont été détruites par des obus lancés par le M23.

    Freddy Ruvunangiza, à Goma

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