Les enseignants du Nord-Kivu réunis au sein du Syndicat National des Écoles Primaires Publiques (SYNEEPP) ont décidé ce lundi 9 mai 2022 de poursuivre le mouvement de grève, qu’ils ont entamé depuis le 2 mai dernier.
Ils l’ont dit lors d’une assemblée générale tenue à l’école primaire Osso Kato, dans la ville de Goma. Ces derniers disent maintenir ce mouvement de grève, vu qu’aucune réponse n’a été apportée à leurs revendications par le Gouvernement.
«Après notre évaluation, la décision de la base a été de radicaliser la grève parce qu’il n’y a pas eu de changement. Pour certaines écoles qui ont étudié deux jours la semaine passée, elles ont emboîté les pas des autres en décidant d’arrêter les enseignements jusqu’à ce qu’on trouve gain de cause,» déclare Sophie Kavalandi, Porte-parole du SYNEEPP au Nord-Kivu.
Pendant ce temps, Reagan Nkikumbi, Président national du SYNEEPP, affirme que des discussions se poursuivent au niveau de Kinshasa avec différentes autorités de l’EPST, en vue d’une réponse appropriée aux demandes des enseignants du primaire.
«Je vous rassure que même ici à Kinshasa, aucune école primaire n’enseigne. Depuis vendredi nous sommes allés voir le Directeur national du SECOPE et le Conseiller du ministre de l’EPST. Alors nous demandons aux enseignants d’attendre qu’on puisse rencontrer le Ministre national de l’EPST. C’est là que nous pourrons demander aux enseignants soit de rester à la maison ou soit de reprendre,» déclare-t-il à Laprunellerdc.info.
Pour rappel, cette grève a commencé lundi 9 mai 2022. Les enseignants fustigent la non-tenue par le Gouvernement, de ses promesses faites notamment quant à la majoration des salaires des enseignants du primaire dès la fin du mois d’avril dernier. Ces derniers déplorent également le fait que leurs collègues nouvelles unités et non payés ne sont toujours pas pris en charge.
Bienfait Tumsifu depuis Goma