Le collectif des étudiants congolais vivants au Burundi dément l’information publiée par l’un de ses étudiants sur les réseaux sociaux accusant les policiers Burundais de tracasser ces étudiants congolais vivant dans ce pays leur exigeant de détenir le visa ou passeport à la place du CEPGL.
Dans un entretien avec Laprunellerdc.info, le porte-parole du collectif des étudiants congolais vivant au Burundi( CECOB) fait savoir qu’il n’y a aucun problème entre les étudiants congolais et les policiers Burundais. Celui-ci indique que les informations qui circulaient sur les réseaux sociaux étaient des fausses informations qui ont été divulguées par l’un des représentants des communautés des étudiants congolais vivant au sol burundais et qui malheureusement étaient fausses.
Mirindi Cirhuza Emmanuel indique par ailleurs que l’ambassade du Burundi aurait suggéré à tout étudiant de se procurer de la carte consulaire en plus de son document CPGL qui servira juste pour l’identification consulaire.
« Les informations que vous avez vu circuler sur les réseaux sociaux étaient des informations qui étaient divulguées par l’un des représentants des communautés des étudiants avait publié sans même la vérifier car nous tous on n’avait pas le temps de vérifier son information. Mais c’était une grande surprise par nous tous en voyant ces informations circuler sur les réseaux sociaux. En disant qu’il y a des problèmes entre les étudiants congolais et les policiers Burundais c’est faux et archi-faux par ce que les policiers Burundais font leur travail, ils entrent et font majoritairement le contrôle ménager des cahiers qu’on appelle (cahiers ménagers) qui sont obligatoires partout au Burundi (que ça soit aux Burundais qu’aux étrangers). Et donc peu importe ton origine, si tu habites au Burundi tu dois te munir de ce cahier ménager et dans le cas contraire les policiers doivent nécessairement s’occuper de toi car c’est un cahier qui ne coûte que 3000FC » explique Emmanuel Mirindi Cirhuza, porte-parole de ce collectif.
Celui-ci invite donc tous les étudiants congolais vivant au Burundi de ne pas céder à la panique, de rester « objectifs » dans leur mission principale au Burundi et à l’ambassade d’assurer une régulière communication avec les étudiants et les leaders de la jeunesse congolaise au Burundi.
Une rumeur a circulé sur les réseaux au cours du mois écoulé accusant la police du Burundi de s’en prendre aux étudiants Congolais vivant dans le pays de Pierre Nkurunziza.
Jonas Kasula Arsène