C’est une nouvelle matinée trop agitée ce lundi 6 février 2023 en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, suite à l’appel à une journée ville morte décrété des mouvements citoyens pour dire non à la balkanisation de la RDC.
Ces derniers contestent également la présence des troupes de la force régionale de l’EAC jugées inefficace aux côtés des FARDC pour mettre fin à l’activisme des groupes armés dans l’Est de la RDC, en l’occurrence le M23 actif dans plusieurs localités des territoires de Masisi et Rutshuru.
Aux premières heures de ce lundi, toutes les activités socio-économiques sont restées paralysées dans la ville. De Mugunga en passant par Ndosho, ou même ULPGL er Terminus jusqu’à l’Entrée présidentielle, c’est toute la route qui est jonchée de pierres.
La même situation est observée sur l’axe Afia Bora passant par Mutinga jusque vers le rond-point Signers et BDGEL, où des barricades ont été érigées le long de la route par des jeunes en colère.
Cette situation a aussi impacté négativement sur les activités scolaires. Les écoles n’ont pas ouvert leurs portes, car les quelques élèves qui ont tenté de rejoindre leurs écoles ont été obligés de retourner à la maison.
Même chose pour les boutiques, magasins et marchés qui n’ont pas ouvert leurs portes c ematin, le transport en commun étant aussi affecté.
Des coups des balles ainsi que des gaz lacrymogènes ont retenti au niveau de Terminus-Entrée présidentielle et à Majengo, le quartier général des manifestations. La Police a voulu tenter de disperser les jeunes manifestants, visibles le long de la route.
Notons que cette série de manifestations intervient alors que d’intenses affrontements opposent les FARDC et les rebelles du M23 à Kilolirwe et Kitshanga (Masisi) ainsi que dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
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Freddy Ruvunangiza à Goma